EAU POTABLE. La Ville de Drummondville a mandaté la firme Stantec Experts-conseils pour concevoir les plans et devis de la future usine de traitement d’eau potable au coût de 2 747 103 $.
Le règlement a été adopté ce soir au conseil municipal au terme d’un appel d’offres qui a intéressé trois entreprises.
«C’est une étape très importante que l’on franchit pour partir la machine visant la réalisation d’un projet de près de 70 millions de dollars», a commenté le maire Alexandre Cusson.
«Ce sont les plans et devis qui vont nous permettre ensuite d’aller en appel d’offres pour choisir l’entrepreneur qui va construire l’usine neuve. Cette étape peut prendre jusqu’à 18 mois», a précisé le directeur général Francis Adam.
La Ville n’a pas encore statué sur l’endroit où elle sera érigée mais «ce sera le plus près possible» de l’usine actuelle.
Des interrogations sur la qualité de l’eau potable ont ressurgi durant la période de questions, notamment une qui faisait référence à une étude de l’Université de Sherbrooke indiquant que l’eau potable que boivent les Drummondvillois contient des traces de contaminants chimiques. L’Express en avait fait mention le 5 juillet dernier.
«Il faut faire attention ici, a tenu à avertir le maire. On parle d’une étude qui a réalisé 12 prélèvements sur une période de deux ans alors que notre eau potable est testée une centaine de fois par semaine. C’est pas nous qui disons que notre eau respecte les normes. Ce sont des experts qui sont mandatés pour procéder à ces prélèvements dans des laboratoires compétents. Notre eau potable répond aux normes et il n’y a aucune inquiétude à y avoir. Avec l’eau, c’est facile de faire paniquer les gens, mais je veux qu’on soit bien clair, l’eau de Drummondville respecte toutes les normes», a martelé le maire Cusson.
Francis Adam s’est pour sa part dit «curieux de savoir combien de contaminants on pourrait trouver dans l’eau embouteillée en utilisant les mêmes paramètres. Plusieurs études ont déjà démontré qu’il y a plus de contaminants dans l’eau embouteillée que dans l’eau publique».
Et le maire de renchérir : «À titre d’exemple, le jus d’orange contient plus de 1000 molécules. Donc le jus d’orange est plus risqué que l’eau de la ville».