HOCKEY. Ryan McKiernan continue de sillonner l’Europe, mais son cœur le ramène toujours à Drummondville. L’ex-défenseur des Voltigeurs entamera bientôt un nouveau chapitre de sa carrière professionnelle.
Au cours des dernières semaines, McKiernan a paraphé un contrat avec l’équipe de Berlin, dans la première division du circuit de hockey professionnel allemand. Après des séjours en Suède et en Autriche, l’Américain de 29 ans disputera donc une deuxième saison en Allemagne.
«Berlin, c’est une place que je visais quand je suis rentré dans cette ligue. Chaque année, ils ont l’équipe en place pour potentiellement gagner un championnat des séries. En sachant ça, le choix a été facile», a expliqué McKiernan, croisé lors de la récente classique de golf des Voltigeurs.
Dans la capitale allemande, McKiernan renouera avec l’entraîneur québécois Serge Aubin, un ex-attaquant des Voltigeurs qui a évolué dans la LNH pendant quelques saisons. En 2017, les deux hommes ont aidé les Capitals de Vienne à remporter le championnat des séries éliminatoires en Autriche.
«Je suis vraiment excité, car Serge sait quel genre de joueur je suis, a laissé entendre McKiernan dans un français toujours aussi impeccable. J’ai hâte de connaître du succès avec lui encore. Ensemble, on va faire le nécessaire pour se donner de bonnes chances de remporter le championnat.»
Après avoir raflé le championnat canadien de hockey universitaire avec l’Université McGill de Montréal, en 2012, McKiernan a amorcé sa carrière professionnelle à Stockholm, en Suède, avant de se diriger vers l’Autriche pendant trois saisons. Durant la dernière campagne, l’arrière originaire de l’État de New York a amassé 31 points (6-25) en 51 matchs avec l’équipe de Düsseldorfer, dans l’ouest de l’Allemagne.
«Quand je suis arrivé en Allemagne, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Je savais que le calibre allait être un peu plus fort qu’en Autriche. Je crois que je me suis très bien adapté. Je me sens maintenant prêt pour le prochain défi», a exprimé McKiernan.
Gagnant de la coupe du Président avec les Voltigeurs en 2009, McKiernan avait bon espoir de voir son ancienne organisation décrocher une deuxième bannière lors des dernières séries éliminatoires.
«J’ai suivi ça de proche. J’aurais aimé qu’ils répètent l’exploit d’il y a dix ans, mais ce n’est pas arrivé. Je me sens toujours comme un Volti à vie. Je suis content d’être aussi proche de l’organisation», a conclu McKiernan, qui vient par ailleurs de se faire construire une maison à Drummondville en compagnie de sa conjointe Meredith Vaillancourt.