AFFAIRES. Les leaders du Centre-du-Québec se réuniront le 8 mai prochain au Best Western Universel Hôtel à Drummondville lors d’une demi-journée consacrée à la santé et au mieux-être des employés.
Organisé par le Groupe entreprises en santé dans le cadre de la Politique gouvernementale de Prévention en santé (PGPS), cet événement gratuit sera composé de conférences, d’un panel de discussion avec des entreprises locales et de kiosques d’information sur la santé et le mieux-être en milieu de travail.
Les petites et moyennes entreprises (PME) de divers secteurs d’activité seront particulièrement visées par cette tournée à travers le Québec. Ainsi, certains acteurs clés de l’économie et de la santé de la région (entre autres, Métalus, Canimex, Groupe Soucy, CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec) viendront échanger sur cette thématique, partager les bonnes pratiques et s’en inspirer afin d’amorcer de nouvelles initiatives dans leur entreprise.
«Avec un rendement par capital investi (RCI) moyen de 1,50 $ à 4 $ par dollar investi, il va sans dire que la santé constitue le meilleur investissement qu’un dirigeant puisse faire pour la performance de son
organisation», explique Roger Bertrand, président-fondateur du Groupe entreprises en santé, économiste réputé et ancien ministre délégué à la Santé, aux Services sociaux, à la Protection de la jeunesse et à la Prévention en santé (2002).
Alors que le taux de chômage ne cesse de diminuer depuis 10 ans, il se situe aujourd’hui à 5,7 % dans le Centre-du-Québec, à quelques dixièmes de points de la moyenne québécoise à 5,4 %. Il s’agit d’un seuil historique qui est même plus bas que l’ensemble du Canada et celui de l’Ontario. Par ailleurs, la région du Centre-du-Québec est l’une des régions où l’on compte le taux de postes vacants le plus élevé. Ainsi, pour être compétitives, les entreprises de la région doivent donc être créatives pour attirer et retenir les meilleurs talents, notamment.
«Dans le contexte d’aujourd’hui, alors que nous vivons une pénurie de main-d’oeuvre, que la population vieillit et que les dépenses en santé ne cessent d’augmenter, les entreprises n’ont pas les moyens de ne pas investir dans la santé et le mieux-être de leurs employés. Il en va même de la santé, de la vitalité, voire de la survie de leur entreprise, d’imager M. Bertrand. À vrai dire, tant les entreprises, les employés, que l’économie en général bénéficient de ces mesures.»
Quelques chiffres
- 1 travailleur sur 2 est prêt à changer d’emploi pour améliorer sa santé et son mieux-être.
- Un employé fumeur coûte 5816 $ de plus par année qu’un non-fumeur.
- Au Québec et au Canada, la dépression est la première cause d’invalidité court et long terme.
- Au Québec, 50 % des employeurs déclarent offrir des activités de mieux-être à leurs employés.
- -8% des entreprises actives disent vouloir maintenir (57%) ou augmenter (41%) leur investissement en santé et mieux-être.
Selon l’administrateur en chef de la santé publique du Canada, dans un milieu de travail typique, on retrouve (% de travailleurs) :
83 % : ne sont pas assez actifs
70 % : mangent moins de 5 fruits et légumes par jour
64 % : ont un excès de poids
32 % : vivent un stress modéré ou élevé au travail
18 % : consomment de l’alcool de façon abusive
17 % : sont des fumeurs
Pour obtenir plus d’informations sur cet événement, il suffit de consulter la page suivante : www.groupeentreprisesensante.com/devenezunleader (LT)