«Je crois sincèrement que nous avons bien réussi» – Robert Corriveau

Jean-Claude Bonneau
«Je crois sincèrement que nous avons bien réussi» – Robert Corriveau
Robert Corriveau. (Photo : Photo d'archives - Ghyslain Bergeron)

SAINT-EDMOND-DE-GRANTHAM. Après son élection à la mairie de Saint-Edmond en novembre 2017, Robert Corriveau ne s’était pas faufilé et avait laissé entendre que l’avenir semblait très intéressant pour sa petite municipalité. Un an plus tard, le premier magistrat n’a pas changé d’idée.  

«Le premier mandat que les membres du conseil municipal s’étaient donné, c’était de travailler dans l’harmonie et pour le mieux-être de notre collectivité. À ce niveau, je crois sincèrement que nous avons bien réussi. Notre conseil est composé de cinq nouveaux élus. Il y a un bon partage des idées et parfois différentes opinions. Mais ce qui ressort de tout cela, c’est le travail d’équipe. On travaille tous dans la même direction et ça, c’est plaisant. Je pense que ça fait un bon bout de temps qu’on n’a pas retrouvé pareille harmonie au sein du conseil municipal de Saint-Edmond», laisse entendre le maire Corriveau.

Une bonne année 2018

Pour ce dernier, l’année 2018 s’est somme toute bien déroulée, même si certains sujets demeurent encore des sujets délicats à traiter.

«Comme je l’ai mentionné, il y a eu du travail remarquable de fait. Tout d’abord, en début d’année, il a fallu trouver une directrice générale par intérim, notre directrice permanente devant prendre un congé. Nous avons été chanceux de pouvoir embaucher une personne très compétente, en madame Linda Pelletier qui avait déjà une bonne expérience du domaine municipal. Celle-ci s’est rapidement intégrée et a été en mesure de faire le suivi des différents dossiers.

Il y a également eu les fêtes du 100e anniversaire de Saint-Edmond. Quelques activités ont été organisées dans le cadre de cet anniversaire, des activités qui se sont bien déroulées et qui ont attiré bon nombre de citoyens.

On a aussi parlé de développement résidentiel. Dans ce dossier, il faut poursuivre nos démarches. La municipalité n’a presque plus de terrains à offrir et c’est pour cette raison que nous aimerions que quelques particuliers, qui sont propriétaires de terrains, acceptent de développer ce secteur. Il faut faire quelque chose et la municipalité est prête à appuyer des promoteurs qui seraient intéressés à développer leurs terrains», précise le maire Corriveau.

Ce dernier a également rappelé qu’à la suite de la fermeture du dépanneur du village en début d’année 2018, la municipalité lance toujours une invitation à tout promoteur désireux d’ouvrir ce genre de commerce… et qu’au niveau des infrastructures municipales, certains travaux ont été réalisés.

Un carrefour citoyen en 2019

En regardant vers l’avenir, Robert Corriveau avoue que le «carrefour citoyen» se veut le projet en importance pour 2019.

Le conseil municipal travaille actuellement sur l’élaboration de ce projet qui consiste à aménager un lieu de convergence où pourront se tenir, sous un abri préau, différentes activités comme la Fête de la famille, le marché public, un pèlerinage, des spectacles, des ventes-débarras et autres.

La vision actuelle est de concevoir un aménagement paysager architectural en respect de l’identité culturelle et patrimoniale de la communauté et où le passé du site sera souligné par la mise en valeur de ses symboles. Des aménagements y seront installés permettant de s’y reposer, y faire un pique-nique ou tout simplement y observer le paysage.

Ce carrefour pourrait devenir un lieu de rencontres citoyennes favorisant les échanges multigénérationnels. Le conseil municipal entend requérir les services de professionnels compétents afin de l’accompagner dans la conception de ce projet et prévoit faire une présentation publique du visuel du «Carrefour citoyen» au plus tard au printemps 2019. Par la suite, un concours sera lancé à la population afin de trouver un nom identitaire pour ce projet de grande importance.

En loisirs, concernant la subvention pour la relocalisation de la patinoire, la municipalité a jusqu’en juin 2019 pour conclure une entente de principe avec le ministère de l’Éducation, des Loisirs et des Sports.

Au niveau de l’urbanisme, Saint-Edmond entend bien compléter la révision des règlements d’urbanisme et de zonage pour son territoire.

Finalement, question d’embellir la municipalité, on prévoit se qualifier auprès de l’organisme «Les Fleurons du Québec».

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