DANSE. La populaire troupe Marvl était de passage au Cégep de Drummondville ce samedi après-midi afin de donner un atelier de danse. Ceux qui ont participé à Révolution, une émission qui est présentée à TVA, ont été accueillis par des cris et des applaudissements de la part des 300 jeunes présents.
Réunis au cégep dans le cadre de l’événement Danse ton bootcamp, les étudiants de niveau secondaire ont pu profiter d’un atelier pédagogique avec Marvl. «On surf présentement sur la vague de Révolution. Les gars se promènent un peu partout dans les studios de danse et les écoles pour des journées de workshop. Ils sont contents de transmettre leur passion», a expliqué Guildo Griffin, gérant de Marvl et propriétaire du studio Party Time.
Selon ce dernier, les huit danseurs sont perçus comme des modèles auprès de la jeunesse. «Marvl incite beaucoup les garçons à danser parce que ces derniers ont accès à des modèles masculins qui sont hot. Si ça peut rendre les garçons plus ouverts à l’univers de la danse et aider à réduire les préjugés, Marvl en serait très fier», a ajouté celui qui compare sa troupe aux «Backstreet boys de la danse».
Les danseurs gagnent en expérience
Les huit artistes se sont d’abord rencontrés au studio Party Time à Québec où ils s’entraînent depuis près de 10 ans. La troupe, formée depuis maintenant cinq ans, porte ce nom en référence au mot marvelous, synonyme de danseurs merveilleux.
À l’hiver 2018, ils ont tous mis leur vie sur pause afin de se consacrer à Danser pour gagner. Ils se sont pratiqué 7 jours sur 7 pendant trois mois. Cette compétition télédiffusée leur aurait permis d’acquérir une expérience considérable et qui a été primordiale pour la suite de leur parcours.
Puis cet automne, Marvl s’est rendu jusqu’au quart de final de Révolution. «Cette dernière expérience a été très enrichissante pour les gars puisqu’ils avaient accès à des juges qui sont des grands noms de la danse, comme les Twins qui ont déjà collaboré avec Beyoncé», a lancé M. Griffin.
Selon le gérant, l’avantage de la troupe est sa diversité. «Chaque danseur a un style particulier. Certains font du breakdance, d’autres du hip-hop et il y en a un qui se spécialise en danse contemporaine. Ça leur permet d’assembler leurs forces et d’être originaux», a conclu Guildo Griffin, qui dit être le «père» de Marvl.
Pour la prochaine année, la troupe de danse prépare une tournée de spectacles à travers le Québec et espère fortement pouvoir venir danser à Drummondville.
