Un Magasin Nadeau passe aux mains d’investisseurs chinois

Un Magasin Nadeau passe aux mains d’investisseurs chinois
Le Magasin Nadeau de la rue Saint-Damase passera aux mains de Chinois. (Photo : Gracieuseté)

COMMERCE. Le Magasin Nadeau de la rue Saint-Damase, qui était à vendre depuis quelque temps, a été vendu à des intérêts chinois. Les nouveaux propriétaires seront en poste dès la semaine prochaine.

C’est un magasin quelque peu dégarni qui attend les consommateurs. L’inventaire est à son minimum afin de pouvoir faire la transition avec les nouveaux propriétaires la fin de semaine prochaine.

Sur leur page Facebook, Les Magasins Nadeau, par le biais du gestionnaire Luc Nadeau, ont expliqué la nouvelle.

«C’est avec un pincement au cœur que je vous annonce la vente de mon premier magasin que j’avais acheté en 1989. Dans ce temps, je travaillais du matin au soir afin de bien démarrer ce commerce afin qu’il devienne prospère et rentable. J’ai occupé tous les postes et j’ai connu des clients et des amis tout au long de ces années. Je voulais vous remercier pour votre clientèle et votre soutien.

​Depuis ce temps, mon fils Gabriel s’est joint à moi et nous avons acheté 3 autres magasins. Depuis 1989, l’offre alimentaire ne cesse de s’accroître. En plus, nous vendons maintenant de la liquidation que nous devons acheter à la palette. Nous aimerions aussi offrir plus de produits à nos clients. Nous devions exclure le magasin du 171, rue St-Damase de nos contrats d’approvisionnements puisque nous manquions cruellement de surface de vente. Nous avons donc pris la décision de vendre ce magasin.

Cette décision est un grand changement de cap pour nous. Nos prochains magasins seront beaucoup plus grands et nous pourrons offrir davantage de liquidations et de produits à bas prix.»

Des clients déçus, mais compréhensifs

Déjà, plusieurs commentaires ont été publiés sur les réseaux sociaux.

«Ouvrez un magasin à L’Avenir! Une mini épicerie ce serait tellement bienvenu», a écrit Patrick Tremblay.

«C’est bien de voir prospérer autre chose qu’une bannière de grandes pétrolières ou Couche-Tard de ce monde», a quant à lui écrit Laurent Geoffroy.

«C’est avec un pincement au cœur que j’apprends la nouvelle. Ce dépanneur étant un des derniers souvenirs de mon enfance et de mes grands-parents Nadeau», a finalement rédigé Isabelle Charlebois.

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