Girardin fait la promotion de ses autobus à énergie propre

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Par Jean-Pierre Boisvert
Girardin fait la promotion de ses autobus à énergie propre
Les autobus électriques de Girardin inc. (Photo : Jean-Pierre Boisvert, archives)

La commercialisation des autobus électriques est lente, en raison bien sûr du coût à l’achat des véhicules, mais Girardin tient à se positionner favorablement auprès de partenaires comme les transporteurs scolaires et les entreprises œuvrant dans le transport commercial.

C’était le but visé par la «Tournée Girardin 100% Électrique» dont le dernier des quatre arrêts a eu lieu à Drummondville cette semaine.
«Nous voulons d’abord faire la promotion des énergies alternatives, sachant que leur impact est une réduction de 83% des gaz à effet de serre (GES) pour la propulsion électrique et de 25% pour la propulsion au propane», a expliqué d’entrée de jeu Michel Daneault, vice-président chez Girardin.

«Il est un fait certain que les modes de propulsions propres font partie des grandes préoccupations de nos clients et le seront davantage dans les années à venir. De nombreux gouvernements ont fixé à 2030 la date pour une réduction de 30% des GES. Nous sommes là pour donner des informations et offrir des solutions écologiques comme le propane et l’électricité, qui demeurent les plus accessibles à l’heure actuelle. Nous sommes en mesure de fabriquer ces autobus à énergie propre mais la commercialisation en est à l’étape embryonnaire», souligne M. Daneault.

Selon lui, il y a bel et bien un programme gouvernemental qui accorde une subvention de 105 000 $ pour l’achat d’un autobus électrique d’une valeur de 325 000 $, «mais c’est insuffisant pour assurer la pérennité pour le transport scolaire. Je constate quand même une volonté politique de bonifier ce programme de subvention et j’ai hâte de voir comment ça se passera avec le changement de gouvernement».

Le VP de Girardin soumet toutefois que les autobus propulsés au propane offre une meilleure viabilité économique. Le retour sur l’investissement est atteignable, sachant que la durée de vie d’un tel véhicule est de 12 ans.

Est-il besoin de préciser que l’entreprise drummondvilloise a fait ses preuves dans l’industrie du transport scolaire, commercial et adapté. Blue Bird, l’une de ses filiales, est le premier manufacturier à avoir lancé sur le marché l’autobus scolaire électrique en 1994. Depuis les avancements technologiques, particulièrement au niveau des batteries, cela lui a permis de développer un autobus scolaire électrique le plus performant à ce jour.

Pour Micro Bird, l’exploit a été accompli en 2017, ayant commercialisé un nouveau modèle de minibus électrique et s’étant lancé dans sa production au Québec en 2018. Ce premier minibus électrique en Amérique du Nord commence déjà à sillonner les routes cet automne.

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