Une épreuve de cross-country dans la forêt Drummond

Une épreuve de cross-country dans la forêt Drummond
Les Voltigeurs du Cégep de Drummondville seront les hôtes d’une épreuve du circuit collégial québécois de cross-country, ce samedi 29 septembre. (Photo : gracieuseté des Voltigeurs)

CROSS-COUNTRY. La forêt Drummond sera le théâtre de la deuxième épreuve de la saison du circuit collégial québécois de cross-country, ce samedi 29 septembre.

C’est la première fois que l’équipe de cross-country des Voltigeurs du Cégep de Drummondville sera l’hôte d’une telle compétition. Réunissant 450 coureurs issus de 25 cégeps à travers la province, l’événement se déroulera dans le secteur de La Plaine, à Saint-Majorique-de-Grantham.

Composée de sept filles et dix garçons, l’équipe des Voltigeurs est dirigée par l’entraîneur Robin Richard-Campeau. Ce dernier est également le responsable technique de la compétition.

«Comme c’est la première fois qu’on organise l’événement, on vise que ça soit suffisamment bien fait et apprécié pour le ravoir dans le futur. On voudrait que la compétition perdure dans le temps. On vise même d’avoir la finale de conférence, mais pour ça, on doit faire nos preuves», a expliqué Robin Richard-Campeau.

Si, en tant qu’équipe, les Voltigeurs ne visent pas nécessairement la performance à tout prix, Kesya Longval a de grandes ambitions en vue de la compétition de samedi. La coureuse de 24 ans originaire de Saint-Léonard-d’Aston doit toutefois composer avec une blessure.

Robin Richard-Campeau (Photo gracieuseté des Voltigeurs)

Ayant terminé au deuxième rang lors du championnat québécois, l’an dernier, l’athlète féminine de l’année au Cégep de Drummondville a également obtenu la deuxième position lors de la première épreuve de la saison, plus tôt ce mois-ci, à Baie-Comeau.

«Outre le talent et la condition physique, il faut que l’athlète de cross-country ait la volonté de mettre l’engagement et la discipline nécessaire pour avoir du succès. C’est un sport qui n’est pas toujours le fun! On ne joue pas au cross-country : il faut être prêt à ce que ça fasse mal», a expliqué Robin Richard-Campeau.

«On sous-estime souvent le temps de préparation que ça nécessite, a-t-il poursuivi. Chaque jour, il faut mettre ses souliers et sortir dehors, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il grêle. La discipline est la qualité numéro un qu’un athlète peut avoir.»

Alors que dans certaines disciplines telles que le football, le sport permet de lutter contre le décrochage scolaire, le cross-country attire souvent des premiers de classe.

«Ce sont des jeunes qui aiment la performance et la discipline. Ils savent que dans les études comme dans le sport, il faut y mettre du temps pour avoir du succès», a fait valoir Robin Richard-Campeau.

Le départ de la course féminine aura lieu à 13 h. Il s’agira d’une épreuve de 6 kilomètres. D’une distance de 8 kilomètres, l’épreuve masculine commencera sur le coup de 14 h.

Le championnat de conférence aura lieu le samedi 13 octobre, à Lévis, tandis que le championnat québécois se déroulera à Montréal, le samedi 27 octobre.

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