COMMERCE. Il y a neuf mois, deux jours avant Noël, un incendie a complètement ravagé le centre d’esthétique et de beauté L’EssenCiel, sur la rue Lindsay. L’expression un mal pour un bien se colle parfaitement à ce triste événement qui, aujourd’hui, permet à la propriétaire de voir plus grand pour son entreprise.
C’est le 23 décembre. L’esprit est à la fête, mais la soirée tourne au cauchemar pour Sarah Martel, propriétaire de L’EssenCiel. Les flammes ont attaqué un immeuble commercial du centre-ville dans lequel se trouve son salon de beauté.
«J’ai passé une soirée et une nuit assez rudes. Dès le lendemain, quand on a eu l’autorisation, on était dans les décombres pour tenter de récupérer des affaires. Je me suis rapidement ajustée et j’ai pu offrir un minimum de service. Les gens ont été très compréhensifs et j’en suis reconnaissante», a expliqué la femme de 28 ans.
Après avoir considéré la possibilité de s’installer de nouveau au centre-ville, elle a finalement opté pour un bâtiment à l’intersection du boulevard Mercure et de la rue Lafontaine.
«Un homme avait fait l’acquisition de la bâtisse pour en faire un commerce de crème glacée. Il est malheureusement décédé. J’ai donc saisi l’opportunité en achetant la place. Tout était démoli, alors j’ai pu tout mettre à mon goût. C’est quelque chose de recommencer au début, mais j’avais l’expérience, alors mes idées étaient claires sur ce que je voulais. C’est quand même un investissement d’environ 60 000 $», a ajouté Mme Martel.
La réouverture du commerce au début du mois de septembre aura permis de consolider cinq emplois en plus de créer deux autres.
