Il n’y a rien de magique dans l’hypnose

Il n’y a rien de magique dans l’hypnose
Éric Marchesseault travaille avec acharnement pour tenter de démystifier l’hypnose. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Si l’on prononce le mot hypnose, plusieurs auront en tête l’image d’une personne qui fait la poule pendant un spectacle grand public. Cette technique, qui existe depuis la nuit des temps, est en fait accessible à tous et permet de grandes choses autres que de faire rire les foules.

Éric Marchesseault s’est intéressé à l’hypnose alors qu’il était tout jeune. C’était un passe-temps auquel il accordait de plus en plus d’importance. Après des études en comptabilité, l’homme de 42 ans a effectué un passage dans le domaine public comme vendeur et a occupé un poste de direction dans un magasin à grande surface.

«Dans la vingtaine, j’ai lu beaucoup sur l’hypnose. Ça m’a aidé dans mes relations interpersonnelles avec les employés que je dirigeais. J’ai longtemps hésité à en faire un métier, mais un événement est venu secouer ma pensée. J’ai réalisé qu’on avait seulement une vie à vivre et que tout pouvait basculer en un instant. Je me suis lancé, encouragé par ma conjointe», a expliqué M. Marchesseault, qui a étudié dans des écoles spécialisées en hypnose à Montréal.

Sans dire que certains hypnotiseurs profitent que la profession n’est pas règlementée, il recommande fortement aux gens de faire attention.

«Pour atteindre des résultats, il faut qu’une relation de confiance s’installe. Il n’y a pas de magie, c’est avec le temps qu’il y a des résultats. Il y a plusieurs façons d’atteindre l’hypnose, c’est comme être dans la lune, mais plus on la pratique, plus l’efficacité augmente», a précisé celui qui détient aussi une formation en programmation neurolinguistique (PNL).

L’hypnose ne remplacera jamais les diagnostics des professionnels de la santé, avec qui il collabore de temps en temps. Il s’agit plutôt d’un outil pour dépasser ses limites.

Malgré les tabous et les mythes, l’hypnose gagne du terrain. Elle peut être utilisée, entre autres, pour contrôler les douleurs chroniques, les différentes peurs et les dépendances.

Éric Marchesseault.

«La demande la plus populaire est sans contredit la perte de poids, mais encore là, il n’y a pas de magie. Il faut que la personne veuille entreprendre un processus qui peut être long. L’hypnose permet de libérer des mécanismes afin de pouvoir progresser. Dans d’autres cas, comme les différentes peurs, ça peut être plus rapide», a expliqué celui qui pratique l’hypnose depuis trois ans professionnellement.

Dans un avenir proche, Éric Marchesseault, qui gère un blogue personnel sur le sujet, prévoit publier des capsules sur son site Web afin de démytifier le tout.

«C’est naturel. Il faut certaines aptitudes certes, mais ça s’apprend. Je vais aussi publier un livre afin d’aider les gens à mieux comprendre l’hypnose» a-t-il conclu.

Traitements les plus populaires

  • Les douleurs chroniques
  • La perte de poids
  • Tabagisme
  • Les performances sportives
  • Les dépendances
  • Les différentes peurs
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