Miguel Plante parmi les cinéastes à la Course des régions pancanadienne

Miguel Plante parmi les cinéastes à la Course des régions pancanadienne
Miguel Plante (Photo : Gracieuseté)

CINÉMA. Miguel Plante, originaire de Drummondville, vient tout juste de terminer un baccalauréat en cinéma à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), en profil montage. À la recherche d’opportunités, il décide de s’inscrire à la Course des régions pancanadienne. Le 25 octobre prochain, il aura la chance de représenter le Centre-du-Québec en se mesurant à douze autres finalistes.

Si le mot course se retrouve dans le nom de ce concours, ce n’est pas un hasard : le jeune cinéaste a su à la mi-août qu’il devait remettre son film pour le 1er octobre. Il s’est donc entouré rapidement d’une « solide » équipe pour arriver à remettre un produit de qualité. Sa seule contrainte est qu’il doit faire dans la fiction et il a décidé de tourner une comédie d’horreur.

De beaux défis pour un jeune réalisateur

C’est la première fois que M. Plante se trouvera dans le rôle du réalisateur : « Il y a une belle intelligence à se trouver derrière la caméra », souligne-t-il. Son premier défi, faire un film d’horreur avec très peu de budget.  Pour ce faire, il a choisi une maquilleuse hors pair. Son deuxième défi, son scénario prend place en pleine nuit, dans un canot au milieu d’un lac. Malgré tout, cela ne lui fait pas peur : « J’ai une bonne expérience en montage de films et ça m’a permis de savoir ce que les réalisateurs font de bien ou non. Ça m’aide à savoir comment diriger mon travail », explique-t-il.

Une passion qui ne date pas d’hier

Miguel Plante a fait ses premières expériences cinématographiques alors qu’il était au secondaire. Ses amis et lui prenaient la caméra numérique de ses parents et s’amusaient à tourner des petits films : « Je recommande d’ailleurs à quiconque trouvant ces pièces d’anthologie de les brûler le plus vite possible », ajoute-t-il en rigolant.

Plante a toujours aimé raconter des histoires et après avoir exploré le théâtre et l’improvisation, il a renoué avec le cinéma à la suite de sa rencontre avec Grégoire Bédard, son enseignant en cinéma au Cégep de Drummondville. Il entreprendra donc des études en scénarisation, puis en montage cinématographique à l’UQAM.

Le jeune cinéaste aimerait travailler à temps plein en réalisation : « Je sais que c’est ce que je veux faire, mais je ne veux pas contraindre mon art, ce qui arrive souvent lorsqu’un réalisateur est financé par l’industrie du film. Je veux travailler sur ce que j’aime et sur ce qu’il manque au Québec », conclut-il.

Les courts-métrages de fiction de La Course des régions pancanadienne 2018 seront présentés en grande finale devant jury lors de la soirée de première qui aura lieu au Théâtre Granada de Sherbrooke le 25 octobre prochain.

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