CIRCULATION. Depuis le 6 août, le 3e rang de Saint-Cyrille-de-Wendover est fermé à la circulation, à la hauteur de la voie ferrée, afin que la municipalité puisse effectuer des travaux. Un détour de plusieurs kilomètres est proposé, ce qui inquiète un résident qui habite à proximité de la zone de construction.
Gaétan Boucher réside sur la rue Beauséjour, près du dépanneur du 3e rang. Il a fait le test et il met un minimum de 23 minutes pour atteindre Drummondville en empruntant le chemin Hemming.
«Ça n’a pas de bon sens. Si moi ou un citoyen avons besoin d’une ambulance, c’est impensable un délai aussi long. Même chose pour les pompiers. Si un incendie se déclare, avec le détour qu’ils doivent faire par le 4e rang, il risque d’être trop tard (détour estimé à un peu plus de 20 km)», a expliqué M. Boucher, inquiet.
Le résident a discuté avec le directeur général de la municipalité, Mario Picotin, pour lui faire part de ses idées.
«J’ai suggéré de poster un camion du service incendie ainsi qu’une ambulance de façon stratégique, plus près des travaux. Je me suis fait répondre que ça coûterait trop cher… Je pense que sur un projet de plusieurs millions, ça aurait été une bonne idée de rendre la situation plus sécuritaire. On me dit qu’il y a des pompiers en permanence à la caserne, mais le déplacement reste le même. Ça ne changerait rien, un camion incendie de ce côté-ci (rue Beauséjour) et les véhicules qui restent dans la caserne peuvent rapidement répondre quand même vers l’autre extrémité du village», a ajouté M. Boucher.
La municipalité prête à toute éventualité
Le directeur général de Saint-Cyrille-de-Wendover, Mario Picotin, assure que toutes les mesures ont été prises afin d’assurer la sécurité des citoyens.
«Les ambulanciers et les policiers sont au courant que le 3e rang est fermé. C’est pris en considération quand ils reçoivent un appel. Pour le service incendie, nous sommes toujours à l’intérieur du schéma de couverture de risques. Si ça n’avait pas été le cas, nous aurions fait autrement. Je peux vous assurer que plusieurs scénarios ont été étudiés avant la décision finale, précise-t-il. De plus, nous avons deux pompiers à temps plein à la caserne, et deux autres qui travaillent pour la municipalité, qui sont en mesure d’intervenir rapidement. Il y a aussi Drummondville qui vient en entraide. C’est impensable de poster des pompiers 24 h sur 24. Imaginez la gestion de personnel, surtout quand plusieurs sapeurs sont sur appel. Et il ne faut pas oublier que ça ne dure que trois semaines. Ce sont des mesures temporaires.»
Les travaux, prévus pour trois semaines, devraient se terminer avant le début des classes.
