Rêves d’aînés permet à des résidents de CHSLD de vivre de beaux moments

Rêves d’aînés permet à des résidents de CHSLD de vivre de beaux moments
(Photo : Photo gracieuseté)

COMMUNAUTÉ. Depuis mars 2017, 26 résidents de centre d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD) du Centre-du-Québec ont vu l’un de leurs rêves réalisé par Rêves d’aînés. Ce programme a pour but de raviver d’anciens souvenirs aux personnes âgées qui ont été sélectionnées.

«Rêves d’aînés ressemble sensiblement au programme Rêves d’enfants. Nous recevons des candidatures ou nous rencontrons des responsables d’établissement qui nous propose des personnes âgées à rencontrer. Après plusieurs discussions nous pouvons statuer le souvenir à raviver et souvent nous avons la possibilité de bonifier la réalisation du rêve avec quelques surprises», raconte l’agente de projet, Méliza Lottinville.

Tous les aînés résidant en CHSLD sont admissibles à ce projet. Mme Lottinville doit rencontrer à plusieurs reprises les rêveurs et les préposés afin de s’assurer que la santé de cette personne lui permet de réaliser ce rêve, sinon il y aura une réévaluation de la situation.

La mélodie du bonheur comble deux Drummondvilloises

Le 16 juin dernier, Évelyne Bastien et Fernande Cayer, résidentes du CHSLD Frederick-George-Heriot, ont pu réaliser leur rêve d’assister à la comédie musicale La mélodie du bonheur. Les deux nonagénaires ont pu profiter de cette journée en compagnie de préposés aux bénéficiaires. Elles ont chacune reçu un bouquet de fleurs remis par Fleuriste Bergeron étant une partie de la réalisation de leur rêve.

Dans le cas de ces deux résidentes, c’est Marie-Andrée Boisvert, l’une des infirmières de l’établissement, qui a proposé la candidature des deux dames à la suite du visionnement du film La mélodie du bonheur, cet hiver.

Le programme Rêves d’aînés prend des demandes de réalisations de souhaits jusqu’en décembre 2018. Ces rêves devraient être réalisés d’ici février 2019. «En 2017, nous nous étions fixé comme objectif de réaliser le rêve de 35 et aînés nous sommes présentement à 26. Nous ne savons pas si le programme va pouvoir survivre au-delà du mois de février 2019. Tout dépendra des subventions gouvernementales», précise Mme Lottinville.

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