COMMENTAIRE. Mercredi soir, je suis littéralement retombée en enfance – comme certainement bien d’autres spectateurs – en assistant à la première médiatique du spectacle équestre La Belle et la Bête, la nouvelle production d’Apzara.
Le charme opère rapidement avec le décor d’un château médiéval orné d’une centaine de roses rouges et érigé au cœur du boisé de l’Amphithéâtre Saint-François, en bordure de la rivière.
La réécriture habile de ce classique de Disney donne lieu à une histoire réinventée avec l’omniprésence de 18 chevaux et 8 poneys, mais qui respecte la morale de ce conte mythique. En refusant l’hospitalité en échange d’une rose enchantée, un jeune prince capricieux, égoïste et insensible se voit transformer en une bête féroce et sans pitié, reflétant sa véritable image. Seul un amour réciproque pourra le délivrer de cet affreux sortilège. Un jour, une jeune femme prénommée Belle s’aventure sur le domaine de la Bête, laquelle la gardera prisonnière.
Pour avoir vu la première production l’an dernier, D’Artagnan et Les Trois mousquetaires, je m’attendais toutefois à voir davantage de numéros de voltige. Mais la trame dramatique de l’histoire impose un rythme plus lent et laisse plutôt place à des chorégraphies gracieuses et élégantes, mais non moins bien agréables à regarder. Les nombreux numéros de manipulation de feu m’ont notamment plu. La petite fille en moi s’est également émerveillée devant les magnifiques robes de princesse.
Bref, il s’agit d’un spectacle somme toute bien ficelé nous plongeant dans un univers magique et ravissant.
La Belle et la Bête prend place tout l’été à l’amphithéâtre Saint-François, les jeudis, vendredis et samedis, jusqu’au 18 août.
