DRUMMONDVILLE. Les montres de la compagnie drummondvilloise, Familisécur, gagnent en popularité depuis le début de l’année, mais plus précisément depuis la disparition du jeune Ariel Jeffrey Kouakou qui a fait couler beaucoup d’encre au Québec.
L’entreprise a vendu 300 montres, elle qui en avait écoulé une soixantaine l’an dernier. Ce produit très populaire en Asie est présent au Québec depuis trois ans. La propriétaire de Familisécur, Mélodie Maurice, a créé en 2015 cette compagnie afin de permettre à tous de se procurer un produit de qualité et distribué en Amérique du Nord.
«En 2014, mes enfants étaient plus petits et ils voulaient avoir un peu plus d’autonomie. À partir de ce moment, j’ai commencé à faire des recherches pour me rendre compte qu’il n’y avait pas de produits de ce type au Canada. Il y avait un début de commercialisation aux États-Unis, mais les montres ne fonctionnaient qu’avec les réseaux américains», explique Mme Maurice. Les montres présentées par Familisécur permettent une géolocalisation à partir du téléphone intelligent des parents, d’envoyer ou de recevoir des appels téléphoniques, ainsi que des textos. De plus, l’élément qui est bien apprécié des utilisateurs est le bouton S.O.S. qui permet d’appeler directement deux numéros d’urgences lorsqu’il est activé.
Une clientèle très variée
En plus d’atteindre une clientèle très jeune avec les enfants, Mme Maurice voudrait étendre son marché en allant chercher de plus en plus d’adultes. «J’ai surtout touché à la clientèle jeunesse, les enfants neurotypiques, les enfants autistes, les enfants TDAH, mais j’ai aussi commencé à travailler avec la clientèle adulte. Pour l’instant, ce sont beaucoup des gens qui sont atteints d’Alzheimer ou de troubles cognitifs», précise Mme Maurice.
Malgré le fait que la vente se fait complètement en ligne, Mme Maurice reçoit de temps à autre des commentaires et même des anecdotes des clients. Elle racontait qu’un enfant utilisant l’une des montres de Familisécur avait pu prévenir sa mère que ses amis et lui étaient enfermés dans une salle barrée de l’extérieur dans l’aréna de leur quartier. Le jeune homme avait appelé sa mère avec sa montre et ainsi ils ont pu recevoir de l’aide pour sortir de cette impasse.
