Plusieurs sites stratégiques attendent des occupants

Photo de Jean-Pierre Boisvert
Par Jean-Pierre Boisvert
Plusieurs sites stratégiques attendent des occupants
L'ancien Loblaws. (Photo : Photo Ghyslain Bergeron)

DRUMMONDVILLE. Plusieurs sites stratégiquement bien positionnés sont toujours disponibles à Drummondville et certains le sont depuis longtemps.

L’ancien terminus

Quelques-uns sont en effet très bien situés, du moins sur le plan commercial. C’est le cas de l’ancien terminus, coin Bérard et Heriot, dont l’édifice est disponible pour location seulement. En effet, le propriétaire actuel, Jean-Charles Casavant, qui a acheté la propriété du Groupe Bourgeois il y a un peu plus de trois ans, ne cherche pas à vendre.

L’ancien terminus. (Photo Ghyslain Bergeron)

«Il y a 12 000 pieds carrés ici et je préfèrerais louer à un ou deux locataires plutôt qu’à une vingtaine. Il y a eu des discussions pour des projets mais ça n’a pas abouti. Il y a de la rénovation à faire c’est certain, je suis ouvert à différentes propositions mais il faut que ça soit raisonnable. Pour le moment, il y a 12 appartements qui sont loués au deuxième étage. Je vais attendre de voir ce qui arrivera avec le développement de la Fortissimo. J’ai 40 ans, je ne suis pas pressé», a confié M. Casavant sachant bien que son site restera toujours à mi-chemin entre la Place Saint-Frédéric et le futur développement de la Fortissimo. Il a précisé qu’après avoir investi dans une nouvelle toiture l’an dernier, il prévoit effectuer un nettoyage extérieur cette année.

L’ancien Club Piscine

Le site le plus immense parmi ceux qui sont disponibles, si on inclut le stationnement, est celui où logeait le Club Piscine, sur le boulevard Saint-Joseph, face au boisé de la Marconi. La propriété, qui est libre depuis le déménagement de Club Piscine près du Costco, appartient à la compagnie Métro Richelieu, qui ne semble pas pressée non plus de tirer des revenus de cet immeuble laissé à l’abandon depuis 2012. Quelques lumières sont restées ouvertes depuis ce temps à l’intérieur.

L’ancien Club Piscine. (Photo Ghyslain Bergeron)

En 2013, des informations circulaient voulant qu’un nouveau centre commercial linéaire puisse prendre place dans ces locaux de 40 000 pieds carrés. À ce moment, des rumeurs indiquaient que Super C, une branche de Métro Richelieu, était derrière ce projet auquel d’autres commerces connexes auraient pu se greffer. Des études de marché avaient même été réalisées afin de mieux évaluer la demande. L’achat par Métro Richelieu visait-il à bloquer la réalisation d’un projet par un quelconque compétiteur? La question demeure pertinente, et toujours sans réponse encore aujourd’hui!

L’ancien Jean Coutu centre-ville

Un autre grand local disponible est celui qui a abrité la pharmacie Jean Coutu au centre-ville, au coin de Cockburn et Heriot. La bâtisse, qui couvre 17 000 pieds carrés, est la propriété du Groupe Jean Coutu.

L’ancien Jean-Coutu du centre-ville. (Photo Ghyslain Bergeron)

La pharmacie a déménagé ses services dans la nouvelle construction au 1400 rue Saint-Pierre, le premier novembre 2016 et le grand local de la rue Heriot, placé au cœur du centre-ville, est toujours vide. Pourquoi? Il apert que le manque de stationnement soit la raison la plus souvent évoquée, quoique, selon certains, discutable.

La Sylvania

L’usine Ledvance, autrefois connue sous le nom de Sylvania Electric, fermera ses portes en décembre prochain, a déjà annoncé la compagnie, qui mettra ainsi à pied une cinquantaine de travailleurs. La production sera transférée dans la ville de Versailles au Kentucky. On craint même que l’échéance de décembre soit devancée alors que des travailleurs ont trouvé un autre emploi.

L’usine qui abrite la Sylvania sera disponible dès le mois de décembre prochain. (Photo Ghyslain Bergeron)

Qu’adviendra-t-il de cet emplacement lorsqu’il sera disponible? Là aussi, le site est stratégique. En bordure de la voie ferrée, il est près des écoles et du cégep, sans compter que d’ici quelques années on trouvera de l’autre côté de la rue, à l’intersection de Marchand et Pelletier, le complexe de soccer-aréna projeté par la Ville de Drummondville.

Saniloc

L’entreprise de location de vêtements de travail Saniloc, rue Charles-Garnier, a fermé ses portes en 2015. On dit qu’une cinquantaine d’emplois ont été perdus. On se souviendra que, de 2008 à 2010, Saniloc avait investi plus d’un million de dollars pour faire face à la compétition américaine de plus en plus présente.

L’ancien local de Saniloc. (Photo Ghyslain Bergeron)

Aujourd’hui, la propriété n’est pas à vendre, mais une partie est à louer. «L’espace qui demeure à louer est d’environ 6000 pieds carrés, selon Paul Parenteau, courtier immobilier de Remax. La propriété n’est pas à vendre, du moins pas pour le moment».

Loblaws

Le cas de l’ancien Loblaws, à proximité du Walmart, qui a fermé ses portes en janvier 2016, est mystérieux. Quelques rumeurs ont tourné autour d’une vente possible. Après tout, le site est des plus attrayants, notamment en raison de la proximité de l’autoroute 20.

L’endroit est d’autant plus intéressant que la station d’essence, qui avait pris racine dans le stationnement, a été démolie en juin 2016. Loblaws a récupéré les réservoirs, les pompes, la dalle de béton et le bâtiment adjacent pour les utiliser ailleurs dans le réseau de l’entreprise. La disparation de la station d’essence a considérablement amélioré le décor de ce site. Aux dernières nouvelles, les études environnementales indiquaient l’absence de contaminants.

Maskatel

Le bâtiment de l’entreprise Maskatel est aussi à vendre. (Photo Ghyslain Bergeron)

Le bâtiment du 916 rue Saint-Pierre, anciennement de Maskatel, n’est pas mal situé non plus. L’édifice, d’une superficie de 59 000 pieds carrés, sur un terrain de 105 800 pieds carrés, est à vendre depuis quelques mois seulement pour un montant de 4,1 millions de dollars. Plus TPS et TVQ.

 

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