La docteure Hélène Malenfant radiée temporairement de ses fonctions

La docteure Hélène Malenfant radiée temporairement de ses fonctions
Un médecin de Drummondville a été radiée temporairement de ses fonctions. (Photo : Depositphoto)

JUSTICE. Le conseil de discipline du Collège des médecins du Québec a radié temporairement de ses fonctions la docteure Hélène Malenfant, qui pratique à Drummondville.

La Drummondvilloise avait plaidé coupable aux deux chefs d’accusation portés contre elle. Elle devra s’abstenir de pratiquer la médecine durant une période de radiation temporaire de trois mois pour le premier chef et de quatre mois pour le deuxième chef. La décision sur culpabilité et sur sanction a été rendue le 22 mars dernier.

Elle avait envoyé une lettre à sa patiente, dont l’identité fait l’objet d’une ordonnance de non-publication. La lettre contenait des commentaires culpabilisants, des jugements personnels, des reproches sur les comportements de la patiente et soulignait ses diagnostics. Cette lettre est à l’origine du premier chef d’accusation. Les deux femmes partageaient le même lieu de culte. C’est d’ailleurs de cette façon qu’elles se sont rencontrées.

Le deuxième chef d’accusation tire son origine du fait que Mme Malenfant a envoyé au pasteur l’église la même lettre qu’elle a envoyée à sa patiente, brisant ainsi son devoir de discrétion et le respect du droit de sa patiente au secret professionnel.

Mme Malenfant est reconnue coupable d’avoir contrevenu à l’article 17 du Code de déontologie des médecins qui édicte que «le médecin doit avoir une conduite irréprochable envers toute personne avec laquelle il entre en relation dans l’exercice de sa profession, notamment envers tout patient, que ce soit sur le plan physique, mental ou affectif. La dame, lors de son plaidoyer de culpabilité, a reconnu avoir contrevenu à l’article 20 du Code de déontologie des médecins qui édicte que «Le médecin, aux fins de préserver le secret professionnel : doit garder confidentiel ce qui est venu à sa connaissance dans l’exercice de sa profession. La dérogation par un médecin au secret professionnel représente une infraction grave», selon le conseil du Collège des médecins.

 

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