Une première : les quantités de matières valorisées sont supérieures à celles enfouies

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Par Jean-Pierre Boisvert
Une première : les quantités de matières valorisées sont supérieures à celles enfouies
Les bacs seront munis de puces qui les associeront à leur propriétaire. (Photo : Archives Ghyslain Bergeron)

Il semble bien que la population drummondvilloise s’est adaptée aux nouveautés relativement aux différentes collectes de matières résiduelles, à la lumière du bilan déposé par le Service du développement durable et de l’environnement.

 En effet, l’augmentation du taux de valorisation des matières a atteint 53,3 % d’après les statistiques de 2016. Cela signifie que les Drummondvillois ont envoyé plus de matières vers la valorisation que vers l’enfouissement. Il s’agit d’une première!

C’est donc dire que les efforts des citoyens pour s’habituer à la nouvelle fréquence de collecte des ordures, maintenant effectuée toutes les trois semaines, et ce, à longueur d’année, ont donné des résultats concluants, constate le service municipal.

La diminution du nombre de collectes des ordures a entraîné une utilisation accrue des bacs vert et brun. Ainsi, les différentes matières prennent de plus en plus la voie à laquelle elles sont destinées en fonction de leur potentiel de valorisation. D’autres statistiques disent ceci :

  • Diminution de 14,6 % des quantités de matières enfouies (bac gris) comparativement à 2016;
  • Augmentation de 15,7 % des quantités de matières organiques valorisées (bac brun) par rapport à 2016;
  • Augmentation de 5,2 % des quantités de matières recyclées (bac vert) en comparaison avec 2016.

«Le bilan de l’année 2017 nous démontre clairement l’engagement des citoyens à utiliser de façon judicieuse leurs bacs vert et brun. Je leur lève mon chapeau et souhaite leur mentionner que tout le mérite leur revient. Grâce à eux, nous avons accompli beaucoup de progrès, mais ce n’est pas terminé», a commenté le maire Alexandre Cusson.

La Ville rappelle que la révision de la fréquence de collecte des ordures s’inscrivait dans une démarche visant à la fois à atteindre les objectifs de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles et à donner suite aux recommandations formulées dans le rapport de la Commission consultative sur l’élimination des déchets ultimes (CCEDU). Dans un cas comme dans l’autre, le but est d’assurer une gestion plus responsable des matières résiduelles dans une perspective de développement durable.

«Il y a deux ans, la CCEDU proposait une vision pour la gestion de nos matières résiduelles basée sur une approche intégrée et sur la régionalisation à l’échelle du Centre-du-Québec. La mise en œuvre des recommandations, à ce jour, a permis de progresser significativement et plusieurs projets sont encore à venir en lien avec la planification stratégique 2017-2022 de la Ville», a pour sa part indiqué John Husk, conseiller municipal délégué à l’environnement.

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