FOOTBALL. À plus de sept mois du botté inaugural, les joueurs et les entraîneurs des Voltigeurs s’activent déjà en gymnase. Plusieurs nouveaux visages se sont greffés à l’équipe de football du Cégep de Drummondville en vue de la prochaine campagne.
Parmi ceux-ci, on retrouve Carl Gagnon-Bisaillon, qui joint le personnel d’entraîneurs afin d’épauler le travail de l’entraîneur-chef Patrice Marcoux. Après avoir participé à trois camps dans les rangs professionnels canadiens, l’ancien receveur de passes du Vert et Or de l’Université de Sherbrooke a récemment accroché ses crampons à l’âge de 27 ans. Celui qui est natif de Saint-Jean-sur-Richelieu entreprendra bientôt des études au campus drummondvillois de l’UQTR.
«Je suis fier d’où je me suis rendu. Ma carrière a été courte, mais j’ai appris tellement de choses. Je veux maintenant donner du temps aux jeunes. Ça a cliqué rapidement entre Patrice et moi. On a appris à la même école, dans la même culture, celle du Vert et Or. On parle donc le même langage», a expliqué Gagnon-Bisaillon, rencontré en marge des tests physiques tenus par l’organisation cette semaine.
Compte tenu de son expérience comme joueur, Gagnon-Bisaillon s’occupera plus particulièrement de la cohésion aérienne entre les quart-arrières et les receveurs. Il s’agit d’un aspect du jeu qui a fait cruellement fait défaut chez les Voltigeurs au cours des dernières saisons. «On va travailler ensemble pour créer une symbiose. Je veux montrer aux gars l’attitude à avoir sur le terrain. Au-delà des X et des O sur le tableau, je veux travailler avec eux sur le côté psychologique du football.»
Aux yeux du nouvel instructeur des Voltigeurs, qui a évolué dans les rangs semi-professionnels à Fort McMurray au cours des dernières années, le jeu aérien est davantage un art qu’une technique.
«Les gars doivent comprendre à quel point c’est important de se connecter et de se faire confiance. Pour développer une chimie, les quarts et les receveurs doivent se tenir ensemble à l’extérieur du terrain. Ils doivent être proches l’un de l’autre et parler le même vocabulaire. Il faut vraiment savoir comment l’autre pense», a-t-il fait valoir, en citant en exemple sa relation spéciale avec le quart étoile du Vert et Or Jérémi Roch.
Comme entraîneur, Gagnon-Bisaillon s’est donné pour mission de faire découvrir aux joueurs leurs talents jusque-là insoupçonnés. «Je veux leur donner les outils pour les amener à se surprendre eux-mêmes. Je veux les sortir de leur zone de confort. Une fois que cette glace-là est brisée, ça ouvre leurs horizons et ça leur donne le goût de continuer.»
De nouvelles responsabilités
À la suite du départ du coordonnateur défensif David Côté et des entraîneurs-adjoints Mathieu Simard et Jacob Bibeau, les Voltigeurs ont procédé à quatre embauches ainsi qu’à une redistribution des tâches au sein du personnel.
Ainsi, Patrice Marcoux délaisse la coordination de l’offensive pour s’occuper de la défensive, un poste qu’il a déjà occupé pendant plusieurs saisons sous le règne de Luc Sylvain. Marc Desjardins devient quant à lui coordonnateur de l’attaque des Voltigeurs. L’ancien joueur universitaire dans le circuit des Maritimes continue également de s’occuper de la préparation physique des joueurs.
Outre Carl Gagnon-Bisaillon, les Voltigeurs ont également engagé Simon Gagné, Nicolas Pelletier et Simon Brière. Ces derniers rejoignent Mathieu Conraud-Arès, Samuel Desgagnés-Leblanc et Charles Bourbeau. «Le football, c’est souvent une question de détails. Carl sera la colle entre nos briques. Il arrive ici avec un bagage complètement différent du nôtre. Il va nous remettre en question», a dit Marcoux.
Malgré leur départ des Voltigeurs, Côté et Bibeau demeurent impliqués dans le football régional puisqu’ils épauleront Michaël Robin au sein du programme civil des Vandoos.
«C’est un plus pour la région, car ce sont des coachs de grande qualité. Par la bande, ça va rejaillir sur le Cégep dans le futur.
On veut prendre soin de notre bassin régional. C’est pourquoi nos coachs vont aller visiter régulièrement les équipes du secondaire, pour se rapprocher des gars et leur donner le goût de jouer au Cégep», a conclu Marcoux.
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