Le GARAF, une source de motivation significative pour les élèves

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Par Cynthia Martel
Le GARAF, une source de motivation significative pour les élèves
(Photo : Gracieuseté)

ÉDUCATION. Une récente analyse démontre que le programme GARAF/Opération PAJE représente une «importante source de motivation» pour les élèves leur permettant ainsi de réussir à l’école et de les amener à persévérer dans leurs études.

Cette analyse a été menée par Ghislain Samson Ph.D., spécialiste de la didactique des sciences, du transfert des apprentissages en mathématiques et en sciences, en collaboration avec des étudiants au doctorat à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elle a été réalisée pour le Centre de transfert sur la réussite éducative du Québec (CTREQ), lequel avait comme mandat de soutenir la Commission scolaire des Chênes dans le déploiement d’une stratégie évaluative de GARAF/Opération PAJE.

Au fil de leur rencontre avec les jeunes, les chercheurs ont pu constater à quel point le programme contribue à la persévérance scolaire des jeunes, particulièrement ceux de l’adaptation scolaire.

«C’est ma motivation, parce que ça sort des cours réguliers. Par exemple, demain on a une sortie, j’ai vraiment hâte parce qu’on n’est pas toujours assis à faire de la théorie», peut-on entre autres lire dans le rapport d’analyse. Les élèves estiment que GARAF / Opération PAJE peut les aider à réussir à l’école, mais ils soulignent aussi que le programme les aide davantage en ce qui a trait aux cours de science et technologie puis de mathématique.

Qui plus est, les résultats dévoilent que les nouveaux apprentissages ont permis à certains élèves de réorienter leur choix de carrière vers un domaine où la nature et la protection de l’environnement sont prépondérantes. Les chercheurs ont d’ailleurs entendu ce commentaire : «Avant, quand j’étais en 6e année, je ne savais pas quoi faire plus tard. Mais, dans GARAF, là je me dis que j’aimerais travailler comme agent de la faune ou dans un musée». Pour d’autres élèves, leur choix a tout simplement été confirmé dans un domaine lié au programme GARAF, tel que la biologie, la protection de la faune et l’agronomie. «Ça influencé un peu, parce que je savais que je voulais être scientifique, mais je ne savais pas dans quel domaine. Grâce à GARAF, j’ai choisi et je veux être biologiste. Je pense que ça m’a aidé à choisir», peut-on lire.

D’ailleurs, plusieurs ont souligné qu’il serait intéressant que le programme soit implanté à plus grande échelle, c’est-à-dire dans toutes les écoles du Québec. Ils justifient leur point de vue ainsi : «Il faudrait que presque toutes les écoles du Québec embarquent, parce que plus on est gros, plus il y aura du travail et plus ça va améliorer la planète».

Enfin, on y relève que les sorties sur le terrain sont d’une grande importance pour les jeunes. Non seulement elles contribuent à leur intéressement, mais elles sont des occasions de rendre concrets les apprentissages «théoriques» réalisés en classe.

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