ENVIRONNEMENT. L’Écocentre de la MRC de Drummond a enregistré un accroissement notable du tonnage de déchets et de l’achalandage de janvier à juillet.
Le nombre de visites a augmenté de 16 % comparativement à la même période en 2016. Qui plus est, plus de 4000 tonnes métriques ont été reçues, représentant un bond de 15 % par rapport à l’an dernier.
«À ce rythme-là, nous terminerons l’année avec plus de 50 000 visiteurs et près de 7500 tonnes métriques. C’est une bonne nouvelle, car on a connu une certaine accalmie pendant trois ans, mais depuis un an, c’est reparti en grand», souligne Daniel Lemay, directeur général de Récupéraction Centre-du-Québec, indiquant que les visites se chiffraient à 43 770 en 2016.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces chiffres éloquents, à commencer par le projet-pilote en lien avec l’horaire prolongé d’une journée.
«Depuis mai, l’Écocentre est ouvert les dimanches. Il va falloir attendre à la fin octobre pour dresser un bilan, mais il est certain que cette journée supplémentaire fait une différence si l’on se fie que le samedi, c’était toujours congestionné avec plus de 400 véhicules», explique M. Lemay.
Depuis qu’ils sont acceptés (7 mai 2017), 671 matelas ont été récupérés.
«Cela représente environ 15 tonnes métriques. Ce n’est pas ça qui a principalement contribué à la hausse du tonnage, mais je crois qu’en venant déposer leur matelas, les gens pensent peut-être à apporter d’autres matières», affirme-t-il, notant qu’il y a moins de «dépôts sauvages» en bordure de la route.
Celui-ci estime que la conférence de presse annonçant le dixième anniversaire de l’Écocentre et la collecte aux trois semaines du bac gris a davantage incité les gens à fréquenter le site.
Optimiser la sensibilisation
Afin d’optimiser la sensibilisation en gestion des matières résiduelles pour les prochaines années, une collaboration entre la Ville de Drummondville et la MRC de Drummond a été développée. Cette entente a été présentée aux membres du conseil le 13 septembre dernier, lesquels l’ont approuvée.
«Plus on informe, plus on sensibilise et mieux les gens vont recycler», se dit d’avis Daniel Lemay, directeur général de Récupéraction Centre-du-Québec.
