À vingt ans, elles démarrent une école de danse

À vingt ans, elles démarrent une école de danse

ENTREPRENEURIAT. Amies proches et passionnées par la danse depuis plus de quinze ans, Karol-Ann Gaudreault et Sarah-Maude Fortin ont vingt ans et… gèrent une école de danse.

C’est dans un ancien bâtiment religieux sur la rue Chabanel, qui abrite désormais plusieurs organismes, que l’école ShowDanse a établi ses quartiers. «C’est un quartier résidentiel et près d’une école primaire, donc il y a plusieurs jeunes familles. C’est certain qu’il y a le prix mais pour nous, stratégiquement parlant, c’était la meilleure option», détaille Karol-Ann Gaudreault. Sa comparse et elle revêtent plusieurs chapeaux au sein de leur entreprise, notamment celui d’enseignantes et de gestionnaires.

Si elles font de la danse depuis environ 16 ans, les deux amies proches ont concrétisé leur rêve il y a à peine quelques mois. Pourtant, elles ont déjà pratiquement atteint leur objectif ultime : recueillir 50 inscriptions pour la première session. «Nous nous sommes basées sur l’expérience de Team Évidanse [une autre école de danse de Drummondville] pour établir un objectif réaliste de 30 élèves pour la première année. Nous sommes à 35 à l’heure où on se parle, et les inscriptions ne sont pas terminées», se réjouit Karol-Ann Gaudreault.

L’école ShowDanse entend offrir plusieurs styles de danse à leurs élèves, allant du hip-hop au classique en passant par le ballet jazz. Les deux professeures exploiteront également les côtés compétitifs et récréatifs. «C’est vraiment le monde compétitif qui nous a initiées à plusieurs types de danse», explique Sarah-Maude Fortin.

Leurs emplois du temps sont plutôt chargés : en plus d’avoir un autre travail et de gérer ShowDanse, Sarah-Maude Fortin complète un programme en comptabilité et en gestion au Cégep de Drummondville, et Karol-Ann Gaudreault est maman d’un bambin de huit mois. «C’est de la fatigue au début, mais c’est une belle fatigue. C’est sûr que pour le moment, on ne peut pas vivre que de ça. Éventuellement, on l’espère. C’est notre rêve, et on est juste contentes qu’il se réalise ! On travaille dans ce qu’on aime», exprime cette dernière.

Et selon elles, le monde de la danse a beaucoup évolué au cours des dernières années. «Je pense que plus ça va, plus les gens ont une bonne perception de la danse. Par exemple, il y a beaucoup plus de garçons qu’avant, nous avons déjà des inscriptions. C’est moins tabou. Ça prend une plus grande place», estime Sarah-Maude Fortin d’un ton confiant. 

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