SÉCURITÉ. Moins de 24 heures après l’accident qui a coûté la vie à Jean-Pierre Paradis à l’intersection de la route Caya et du boulevard Saint-Joseph du secteur Saint-Nicéphore, le coroner Yvon Garneau a réuni plusieurs intervenants afin de discuter sécurité.
C’est qu’il s’agit du troisième décès à survenir en moins d’un an à cet endroit : Jean-Pierre Paradis (août 2017), Jacques Angers et Micheline Roussel (août 2016) ont tous perdu la vie à cet endroit.
«Cette intersection est un piège. Il faut agir», martèle le coroner.
Lundi midi, deux représentants du ministère des Transports, un responsable des travaux publics de la Ville de Drummondville et un policier de la Sûreté du Québec ont donc discuté pendant une trentaine de minutes avec le coroner Garneau, directement sur ce coin de rue.
Ensemble, ils ont identifié les correctifs qui devaient être faits afin d’éviter d’autres drames.
«À court terme, on peut procéder, entre autres, à l’élagage des arbres, à améliorer le marquage de la chaussée et à déplacer la signalisation. L’important aujourd’hui, c’est que le message a été entendu. Ça suffit, il faut faire des changements tout de suite. Des choses concrètes vont d’ailleurs se faire dans les prochains jours et les prochaines semaines», a-t-il assuré à L’Express.
Si les changements apportés ne sont pas suffisants, d’autres seront mis de l’avant.