SANTÉ. L’humoriste Guillaume Pineault viendra colorer la soirée du 5 août du Festival de la blague avec ses anecdotes rocambolesques.
Avant même de savoir pourquoi les Trois Accords l’avaient rejoint, Guillaume Pineault avait déjà dit oui. «Venant d’eux, j’aurais dit oui à n’importe quoi. Ils m’auraient demandé de me baigner en Speedo dans un bac de glace que ça ne m’aurait pas dérangé», illustre-t-il d’un ton convaincu. Il se dit toutefois très touché de pouvoir faire partie de la première mouture du Festival de la blague.
«J’ai hâte, c’est une bonne nervosité. Je suis chanceux de figurer parmi une programmation aussi étoffée», exprime le jeune homme.
L’humoriste, qui fait son bonhomme de chemin sans avoir passé par l’École nationale de l’humour, a un parcours professionnel plutôt particulier. Il a en effet une formation d’ostéopathe, un métier qu’il n’aura finalement jamais exercé. «J’ai passé des années à l’université et ça m’a coûté 60 000 $ pour une carrière que je ne suivrai jamais», lance-t-il à la rigolade.
Pourtant, il ne regrette rien. «J’aime ça, traiter les gens. En humour, je fais du bien à plus de personnes à la fois», avance Guillaume Pineault, philosophe.
L’artiste entend bien utiliser son talent de conteur pour son retour à Drummondville, après avoir performé plusieurs fois au cours des dernières années au Duquartier et au Pub Heriot et avoir fait la première partie de son confrère Phil Roy, en mars.
Il se décrit lui-même comme un «épais», et clame qu’il lui arrive toutes sortes de choses à cause de sa naïveté. «J’ai déjà joué au waterpolo pendant très longtemps dans une équipe exclusivement composée d’hommes gais, alors que je ne le suis pas. Je me suis même rendu aux Outgames», raconte-t-il. Sur sa page Facebook, il dévoile même avoir déjà dû passer des tests de dépistage sur l’autoroute parce qu’il avait les yeux rouges après avoir pleuré sur des chansons de Céline Dion et de Jean-Pierre Ferland.
«C’est le genre d’affaires qui m’arrivent tout le temps. C’est pour ça que mon spectacle s’appelle Candide», explique le sympathique trentenaire. Toutefois, les prestations du Festival tournant autour de 10 à 20 minutes en moyenne, il adaptera ses performances en conséquence.
L’entrevue en elle-même a été haute en couleurs, ayant dû interrompre la communication par téléphone pour que Guillaume Pineault puisse aller payer son club sandwich au livreur et fermer la porte au nez d’un colporteur.
S’il est conscient que la compétition peut être forte dans le milieu de l’humour, le jeune homme est confiant de faire sa place. «Je suis plus du type coureur de fond plutôt que sprinteur, et ça ne me stresse pas vraiment que ça prenne un peu plus de temps avant de pouvoir me forger une place de choix. Je crois qu’il y a de la place pour tout le monde», illustre-t-il.
Son été ne sera pas de tout repos : en effet, Guillaume Pineault sera prochainement chroniqueur à l’émission OD+, et on peut déjà le voir sur les ondes de Vrak pour ALT. Il sera aussi au Zoofest pour plusieurs spectacles et participera au Gala hommage à Patrick Groulx.
