DÉCÈS. En octobre 2016, Carl Joyal Salvas, 22 ans, s’est tué sur la route 122 à Saint-Edmonde-de-Grantham. Le rapport du coroner publié le 11 juillet 2017 dévoile plusieurs faits qui ont mené à l’accident fatal.
Le coroner Yvon Garneau a été mandaté afin d’établir les circonstances de l’accident mortel. Un examen externe a été fait le 20 octobre 2016 au département de pathologie de l’Hôpital Sainte-Croix de Drummondville. Il a révélé la présence de plusieurs ecchymoses et abrasions sur le corps de M. Joyal Salvas et aucune évidence de marque de ceinture de sécurité, un indice qu’elle n’était pas bouclée au moment du premier impact. Le médecin examinateur mentionne au rapport que la cause du décès est compatible avec un trauma.
Des échantillons biologiques prélevés au cours de l’examen externe ont été analysés au Centre de toxicologie de l’Institut national de santé publique du Québec. L’alcool a été détecté à un taux supérieur à la limite légale permise pour la conduite automobile, soit 170 mg/100ml, ainsi que la présence de drogue dans le sang, le cannabinoïde et la cocaïne.
L’enquête policière a déterminé que les infrastructures, l’état de la chaussée et du véhicule que conduisait M. Joyal Salvas n’étaient pas en cause pour expliquer cet accident. Il n’y a pas d’évidence qu’un animal ou une autre automobile ait pu provoquer cet accident. Par contre, la vitesse est en cause au même titre que l’alcool et les stupéfiants consommés dans les heures précédant la perte de contrôle du véhicule.
Carl Joyal Salvas avait rencontré des amis dans un bar de Drummondville avant de quitter vers son domicile vers 1 h du matin. Rappelons que la victime roulait sur la route 122 quand l’accident est arrivé, à quelques pas de chez lui. La voiture a effectué une sortie de route pour percuter un fossé puis le mur de côté d’une maison en plus de sectionner un poteau électrique. Il a finalement terminé sa course dans le fossé situé à quelques mètres de la maison. M. Joyal Salvas a été éjecté de son automobile probablement après l’impact avec la maison pour se retrouver face contre le sol sur le terrain gazonné de la propriété.
Le coroner Garneau a donc conclu à un décès accidentel. (GB)
