Drummondville : un surplus financier de 2 792 000 $ en 2016

Drummondville : un surplus financier de 2 792 000 $ en 2016
Le maire Alexandre Cusson

L’année financière 2016 s’est clôturée le 31 décembre dernier avec un surplus d’exploitation de 2 792 151 $, a annoncé le conseil municipal ce soir. Il s’agit d’une somme égale à 2,5 % du budget, faisant dire au maire Alexandre Cusson que l’exercice est très satisfaisant.

Les revenus représentent un cumulatif réel de 109 181 185 $ en 2016, soit 3 281 185 $ de plus que la somme prévue au budget. Cet écart s’explique en grande partie par une entrée additionnelle de 3 231 664 $ en imposition de droits, en taxes et en vente de terrains.

Quant aux dépenses, elles s’établissent à 106 389 034 $, alors que le budget prévoyait des dépenses encourues de 105 900 000 $ pour 2016.

Le maire Cusson n’a pas manqué de souligner le profil financier 2016 publié par le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) qui est qualifié de «très reluisant» pour Drummondville. «Il fait état, a-t-il dit, d’une dépense nette par unité d’occupation de 3 678 $ à Drummondville alors que la moyenne se situe à 4 663 $ pour une ville de 25 000 à 100 000 habitants et à 5 247 $ pour l’ensemble des villes du Québec. En d’autres mots, la Ville de Drummondville se démarque avec des dépenses par foyer de 21 % en dessous de la moyenne des dépenses des villes de la même classe de population. Ça, ça signifie qu’un montant de 700 $ reste dans les poches du contribuable propriétaire d’une maison moyenne».

Au chapitre des investissements, les états financiers démontrent qu’ils se chiffrent à 33 millions $ en 2016. Une année «faste en investissements», dont une importante proportion est à la charge d’un tiers. Pour des investissements totaux de 33 M$, la Ville a contribué à la hauteur de 22,2 M$. La portion restante a été obtenue par l’entremise de programmes de subvention ou elle est à la charge d’un tiers.

«Je tiens à faire remarquer l’excellent travail de prévision effectué par les équipes de Benoit Carignan (trésorier) et de Francis Adam (directeur général). Sur un budget de 106 M$, on arrive à 98 000 $ près. C’est remarquable. Quant à la dette totale, elle représente 1,6 % de son évaluation foncière, soit au même niveau qu’en 2015, alors que le plus récent profil financier du MAMOT indique que le pourcentage moyen est de 2,19 % pour une ville de notre classe de population au Québec et 2,06 % pour l’ensemble du Québec. Pourtant, nous n’avons pas ralenti les projets ces deux dernières années, que l’on pense à la bibliothèque, à la patinoire réfrigérée, au parc Woodyatt et au boulevard de l’Université. Nous avons une bonne santé financière et nous avons une marge de manœuvre pour être capable de répondre aux programmes de subventions qui arrivent des gouvernements (provincial et fédéral)».

Le maire Cusson a également parlé de vigilance prenant pour exemple les travaux sur la rue Celanese. «On avait l’argent pour faire ces travaux l’an dernier, ce qui nous aurait coûté environ 2M$. Mais, avec le programme FEPTEU (Ottawa) qui finançait 83 % du projet, ces travaux nous coûteront 400 000 $. C’est une économie importante».

Par ailleurs, le rapport indique que l’excédent de fonctionnement affecté aux ex-villes représente une somme de 1 335 490 $. Deuxièmement, un montant de 1 300 000 $ a été injecté au budget 2017 dans une provision pour écart en raison d’une variation de la croissance économique. De plus, le fonds de redevances à l’enfouissement est à 891 264 $ et celui pour le maintien d’actifs est à 315 404 $.

Donc, pour les projets de 2016, (réfections de rues, Vitrine 55, boulevard de l’Université, agrandissement de l’aéroport et la bibliothèque), des investissements totaux de 37 490 000 $ avaient été prévus pour leur réalisation. «En bout de ligne, ces projets auront généré des investissements de 36 364 000 $, soit une économie de 3 % ou 1 126 000 $».
Le rapport complet des états financiers est disponible sur le site web de la Ville de Drummondville.

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