Les brigadiers de Drummondville rejettent une entente de principe

Les brigadiers de Drummondville rejettent une entente de principe
Les brigadiers de la région ont rejeté l'entente de principe.

DRUMMONDVILLE. Réunis en assemblée générale lundi soir, les brigadiers de Drummondville ont rejeté l’entente de principe survenue le 11 mai dernier entre la Ville et la section locale 5273 du SCFP. Les brigadiers se sont aussi prévalus de leur droit de grève, qu’ils exerceront au moment jugé opportun.

«Malgré une excellente santé financière, Drummondville refuse toujours de déposer une offre monétaire permettant aux brigadiers de rejoindre les salaires de brigadiers de villes comparables. De plus, la Ville ne veut pas régler l’importante question de paiement des congés prévus au calendrier. La question de ces congés constitue le cœur de toute convention collective de brigadiers scolaires», d’expliquer Nina Laflamme, conseillère syndicale au SCFP.

N’eût été de l’entrée en vigueur de la Loi 24, le Syndicat se serait certainement prévalu de l’arbitrage de première convention collective afin de faire trancher certaines questions. 

Rappelons qu’au moment d’obtenir leur accréditation syndicale, ces brigadiers recevaient des salaires à peine plus élevés que le salaire minimum, et ce depuis une vingtaine d’années. Ils ne sont pas habillés de façon conforme ni uniforme, ne bénéficient d’aucun congé de maladie ou mobile et connaissent des difficultés administratives avec l’employeur.

Acculé au pied du mur devant le poids de ne pas avoir de convention collective à la rentrée 2017, le comité de négociation a convenu de présenter et de recommander l’entente de principe.

«C’est certain que les brigadiers ne se sentent pas du tout respectés ni reconnus pour le travail qu’ils font. Mais ça pèse lourd de ne pas avoir de première convention après plus d’un an de pourparlers», indique Nina Laflamme, conseillère au dossier.

La tâche du comité de négociation était colossale. Ce défi est presque atteint, parce que seuls quelques enjeux monétaires et des congés achoppent encore à ce jour.

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