Yanick Gamelin : entre rêve et réalité

Yanick Gamelin : entre rêve et réalité
Yanick Gamelin voit son rôle comme celui d'un facilitateur.

TOURISME. Depuis sa nomination comme directeur de Tourisme & Grands événements le 18 avril dernier, Yanick Gamelin évolue entre rêve et réalité, mais, la Société de développement économique qui l’a engagé n’a pas à s’inquiéter, il sait très bien faire la différence entre les deux.

La réalité, c’est qu’il a du pain sur la planche. Bien sûr, il y a le bureau du tourisme, sur la rue Jean-Berchmans-Michaud, où le personnel, sous sa direction, poursuivra son rôle d’informer les visiteurs qui seront de plus en plus nombreux à s’y présenter dans les prochaines semaines.

Une autre facette de la réalité concerne la deuxième partie de son mandat, là où son travail commande d’amener à bon port quatre grands événements : la Fête de la musique, D-31 (le 31 décembre), le Défilé de Noël et la Classique hivernale en janvier prochain.

La Fête de la musique, qui devait se tenir en juin comme l’année passée, a été repoussée au premier octobre. «La vérité, c’est qu’il n’y a pas eu grand monde pour s’en occuper», lance-t-il en riant. «Quand je suis arrivé le 18 avril, j’ai bien vu qu’il y avait beaucoup de choses à faire en même temps. J’ai senti que la marmite bouillait fortement. Heureusement, l’embauche de deux nouvelles personnes, Diane Grondin et Geneviève Legault, pour épauler Johanne (Turcotte), a permis de prendre les bouchées doubles. Mais la Fête de la musique avait pris trop de retard et nous allons voir ce que ça va donner le premier octobre prochain. Si ce n’est pas concluant, ça reviendra la fin de semaine de la Fête des pères comme en 2016», a-t-il mentionné.

Toujours côté planification, si on sait ce qu’exige la mise sur pied de D-31 et du Défilé de Noël, il en est autrement de la Classique hivernale de la Ligue de hockey junior majeur du Québec les 19 et 20 janvier 2018 à la patinoire réfrigérée Victor-Pépin. «Ce sera tout un événement qui dépassera largement la simple présentation de deux parties de hockey», promet-il.

Une autre activité qui ne laisse pas indifférent l’homme de promotion qu’est devenu l’ex-agent de développement économique à la SDED, de 2002 à 2012, est celle du «Village invisible», au Village québécois d’antan. «Ça n’a pas fessé comme ça aurait dû encore», dit-il dans un langage propre au milieu du marketing. «Il y a un investissement d’un million de dollars là-dedans et ça va être "The thing" quand ça va démarrer (le 22 juin). Ça va se passer le soir, dans le noir, et les gens qui vont y participer, ceux de l’extérieur, vont sans doute passer la nuit à Drummondville. Il y aura des retombées économiques assurément», ajoute-t-il.

Yanick Gamelin voit son rôle comme celui d’un facilitateur. «On connaît nos activités récurrentes comme le Mondial des cultures et le Festival de la poutine, mais il y en aura des nouvelles en 2017, je pense à Drummond en bière, D’Artagnan et le Festival de la blague. Grâce à plusieurs expériences professionnelles, comme lorsque j’ai contribué à la création du créneau ACCORD des textiles techniques et aussi avec les Manufacturiers de la Mauricie et du Centre-du-Québec, je vais porter une attention spéciale au maillage entre les intervenants. C’est sûr, j’aimerais que ça aille plus vite.  Comme par exemple, il faudra bientôt prendre un important virage technologique pour assurer une meilleure présence sur le web. Je devrai travailler là-dessus également».

"The Dream"

À plus long terme, Yanick Gamelin a un rêve, celui de voir se concrétiser la Promenade Saint-François, cette piste cyclable qui fera le lien entre le centre-ville et le Parc des Voltigeurs. «Le Parc des Voltigeurs a un atout qu’aucun autre parc possède au Québec; il a une entrée sur l’autoroute 20. Et quand ce parc sera connecté au centre-ville, il y aura un boom extraordinaire. Et c’est sans compter l’expansion que prendra le campus universitaire qui amènera beaucoup de monde dans le secteur. Je sais qu’on parle beaucoup du centre-ville de Trois-Rivières. Ils ont le fleuve c’est vrai et ils ont concentré les restos sur une seule "strip". Mais notre centre-ville, avec le parc Woodyatt et le développement des trois rues (Lindsay, Brock et Heriot), je pense qu’il accote Trois-Rivières. C’est notre plus bel attrait touristique», estime le nouveau directeur à qui on ne pourra reprocher un manque pas d’enthousiasme.

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