Une première édition couronnée de succès

Une première édition couronnée de succès

ÉVÉNEMENT. Le parc Woodyatt s’est transformé en «terrasse urbaine» le temps d’un week-end pour la première édition de Drummond en bière, qui tire à sa fin sous le signe du succès d’après les organisateurs. 

Des odeurs d’alcool, de fumée et de nourriture flottent dans l’air du parc Woodyatt, samedi après-midi.

C’est une bière à la main et le sourire aux lèvres que l’organisateur de l’événement et propriétaire de la microbrasserie le Bockale, Michaël Jean, voit la première édition de Drummond en bière se clore. «C’est une terrasse urbaine qu’on a ici, décrit-il. C’est une allée centrale, tout le monde est proche, les brasseurs viennent boire une bière avec les gens, c’est chaleureux. Le public est génial !»

La réponse de la population a effectivement été très positive. «C’est sûr que la température est avec nous, ça aide, mais on a dépassé toutes nos attentes. » L’année de travail et les ressources financières investies dans le projet en ont donc valu la chandelle, selon Michaël Jean.

Et même avec l’ambiance festive et l’alcool accessible, les organisateurs n’ont pas vraiment eu à gérer des gens au coude un peu trop léger. «Les visiteurs ont été extrêmement respectueux, c’était le fun pour ça. Finir vers 23h, c’était la bonne stratégie.»

Peut-on prévoir une deuxième édition en 2018 ? «On a de la pression ! estime Michaël Jean avec un petit rire. C’est sûr que ça revient l’an prochain.»

Pour l’entrepreneur, le monde de la bière de microbrasserie est un milieu petit, mais dans lequel les brasseurs s’aident beaucoup. «Notre philosophie, c’est de travailler en collaboration avec les brasseurs, puisqu’on a tous le même objectif : développer la culture de la bière de microbrasserie au Québec», croit fermement l’organisateur.

Originaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean, région réputée pour son amour des boissons maltées, Michaël Jean a toujours été porté vers l’industrie de la bière. «J’ai eu ma propre compagnie d’ingénierie, mais un moment donné je l’ai mis en veille pour travailler pour quelqu’un d’autre. J’ai réalisé que je ne voulais pas donner toutes mes heures à quelqu’un d’autre, et le monde de la bière m’intéressait beaucoup. J’ai démarré une microbrasserie parce que ça a avait l’air plaisant, et parce que je pouvais mettre à profit mes  acquis en gestion, entre autres. J’ai quasiment autant de plaisir à gérer l’entreprise qu’à boire la bière», illustre-t-il en prenant une gorgée. 

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