La SQ déploie un projet-pilote à Drummondville

La SQ déploie un projet-pilote à Drummondville
Le projet-pilote «Ça pourrait être moi» a été dévoilé vendredi lors d'un point de presse.

SÉCURITÉ. À Drummondville, la Sûreté du Québec a lancé, vendredi après-midi, un projet-pilote appelé «Ça pourrait être moi» visant à sensibiliser les gens plus vulnérables (piétons, cyclistes, planchistes et utilisateurs de triporteurs) à l’importance d’un bon comportement aux intersections et aux traverses désignées.

Les policiers avaient convié les journalistes à l’intersection du boulevard Saint-Joseph et de la rue Saint-Damase, l’une des intersections les plus achalandées de la ville.

«Au cours des trois dernières années, ce sont 163 dossier de collisions dans la MRC de Drummond qui ont été rapportés. Dix-huit personnes ont été blessées et une personne est malheureusement décédée», a expliqué le lieutenant Marc-André Boisclair de la Sûreté du Québec à Drummondville.

Pour rappeler aux citoyens les bons comportements, comme l’obligation de s’immobiliser aux arrêts, des silhouettes de cyclistes, de piétons ou de planchistes ont été installées à trois intersections (Saint-Joseph/Saint-Damase, Saint-Joseph/Saint-Jean, Heriot/Saint-Georges).

Les silhouettes portent aussi l’inscription www.capourraitetremoi.com. Le nom du projet, par ailleurs, ne relève pas du hasard.

«Je ne peux que me réjouir de l’initiative de la SQ d’avoir choisi Drummondville pour ce projet-pilote. Je suis un marcheur et je suis bien placé pour constater que nous aurions tous intérêt à partager la route, car le cycliste ou le piéton devient lui-même automobiliste. Nous serions tous gagnants d’adopter de meilleures habitudes», a commenté Alexandre Cusson, maire de Drummondville.

L’omission d’effectuer son arrêt à un feu rouge constitue l’infraction la plus fréquente, celle qui amène le plus de collisions. «Les cyclistes, eux, doivent observer la même règlementation que les automobilistes», a rappelé la sergente Ingrid Asselin, porte-parole de la SQ. Les cyclistes, concernant certaines infractions, peuvent même hériter de points d’inaptitude.

Prévention et répression

Le projet «Ça pourrait être moi», qui s’étend tout au long de la période estivale, se réalise en deux phases. «Pour les deux prochaines semaines, les policiers effectueront de la sensibilisation auprès des usagers vulnérables. Mais par la suite, les policiers, durant tout l’été, se placeront en mode répression et remettront des constats d’infraction aux contrevenants», a fait savoir M. Boisclair. 

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