Pas de retard important dans la construction de la bibliothèque

Pas de retard important dans la construction de la bibliothèque
Le maire Alexandre Cusson

Tout en reconnaissant qu’une loi spéciale n’est pas la meilleure manière de régler un conflit de travail, le maire Alexandre Cusson dit se réjouir de la reprise des travaux de construction de la nouvelle bibliothèque.

Comme on le sait, c’est au milieu de la nuit dernière que le gouvernement Couillard a pu faire adopter une loi spéciale forçant la reprise complète des activités sur les chantiers de construction.

«Je suis heureux de constater que la construction de la bibliothèque n’aura finalement pas subi un important retard, sinon quelques jours, mais je suis déçu que l’Assemblée nationale ait eu encore une fois à intervenir pour mettre fin au désaccord dans le milieu de la construction. Les travailleurs reprendront leurs activités dès demain et c’est ce qui était important quand on considère que ce conflit coûtait 45 millions de dollars par jour à l’économie québécoise. Je trouve que c’est assez habile de la part du gouvernement de donner aux deux parties une deuxième chance de pouvoir s’entendre sur les conditions de travail d’ici six mois», a fait remarquer le maire Cusson lorsque L’Express lui a demandé de commenter la situation.

En ce qui concerne la nouvelle bibliothèque, «les derniers travaux n’auront pas de retard important et la préparation à l’intérieur par nos équipes se poursuivra comme prévu», a-t-il ajouté, précisant que, selon lui, l’ouverture officielle de l’édifice Francine Ruest Jutras pourra avoir lieu autour de la mi-août. C’est lors d’une conférence de presse prévue le 13 juin que le tout sera confirmé.

Rappelons que cette loi prévoit, outre le retour au travail demain le 31 mai, une augmentation de salaire de 1,8 %; le maintien des conditions de travail prévues dans les conventions collectives échues, jusqu’au règlement du différend; une période de médiation obligatoire s’étendant au plus tard jusqu’au 30 octobre 2017; et un arbitrage advenant que la période de médiation ne permette pas aux parties d’en venir à une entente.

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