«Les bras doivent demeurer en forme»

«Les bras doivent demeurer en forme»
Réjean Fréchette et Michel Allard qui participaient à la course pour une deuxième et quatrième fois respectivement.

PERSÉVÉRANCE. Michel Allard et Réjean Fréchette ont complété dimanche matin le parcours de 10 km de la course «Des chênes-toi» en fauteuil roulant. Le simple fait d’avoir complété le trajet satisfait entièrement ces hommes privés de l’usage de leurs jambes. 

Michel Allard participe à l’événement depuis la 4e édition en 2011 à l’exception de celle de l’an dernier. «L’état du fauteuil m’a empêché d’être présent l’an passé, mais à chaque année maintenant je donne le défi de participer à cette course», explique celui qui roule dans un fauteuil roulant depuis son plus jeune âge.

 

Pour Réjean Fréchette, il s’agissait de sa deuxième participation à la course «Des chênes-toi». «C’est un beau défi personnel. Même si on ne peut plus marcher, ça garde ces bras-là en forme», explique-t-il en souriant.

 

Le parcours du 10 km n’était pas de tout repos pour ces deux hommes. «Ça prend parfois de bons pousseurs», lance Michel Allard en riant. «On profite des descentes quand il en a», ajoute son compatriote.

 

Les deux amis de longue date se sont élancés de la ligne de départ en même temps. Tout au long du trajet, de bons samaritains les ont aidés à traverser les secteurs plus compliqués pour eux. «Les mots d’encouragement venaient de partout. «C’est très motivant quand tu reçois autant d’applaudissements», ont mentionné les deux hommes à mobilité réduite.

 

La température parfaite de la matinée a facilité le déplacement des chaises roulantes. «S’il avait plu, ça aurait été plus difficile, mais encore bien faisable», soutient Michel Allard. Un ciel bleu et un temps frais attendaient les participants de la course «Des chênes-toi».

 

Michel Allard et Réjean Fréchette espèrent participer à nouveau l’an prochain. «Si l’état du fauteuil me le permet, je vais assurément venir», dit M. Allard. «Pour nous, ce n’est pas un événement qui a besoin de beaucoup de préparation, parce qu’on s’entraîne tous les jours en nous déplaçant», souligne M. Fréchette.

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