Vente de la Fromagerie Lemaire : pas de coupures de postes

Vente de la Fromagerie Lemaire : pas de coupures de postes
Luc Boivin

ÉCONOMIE. Des coupures de postes ne sont pas prévues à court terme, affirme Luc Boivin, PDG du Groupe Boivin, le nouveau propriétaire de la Fromagerie Lemaire qui emploie près d’une centaine de personnes.

«On l’a dit, on n’a pas acheté la Fromagerie Lemaire pour la fermer. Au contraire, on veut croître. C’est notre façon d’entrer dans la compétition des prochaines années, compte tenu de l’arrivée sur nos marchés des fromages européens.  Je dirais même que les livreurs vont travailler plus fort parce que nous allons ajouter des produits Boivin dans le réseau de distribution», a mentionné M. Boivin.

«Il y a eu beaucoup d’attrition ces dernières années et les postes qui auraient eu à disparaître sont déjà disparus. De plus, les salaires accordés aux membres de la famille s’effacent également, sauf celui d’Yvan (Lemaire) qui restera avec nous pendant un an ou deux. Mais vous pouvez lui dire que son salaire sera diminué», a-t-il lancé en riant!

Selon le nouveau patron, chaque usine de la compagnie aura sa spécialité. «Je prends par exemple le fromage tranché. Il n’y aura que l’usine de la Fromagerie St-Fidèle (récemment acquise par le Groupe Boivin) qui va en fabriquer pour ensuite être distribué dans tout le réseau, y compris dans la région de Drummondville. La Fromagerie Lemaire avait abandonné son fromage suisse, mais nous allons en remettre dans nos comptoirs parce que St-Fidèle en fabrique. Les équipements de la Fromagerie Lemaire à Saint-Cyrille sont impeccables. Ce sont de beaux actifs. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y aura pas des investissements pour d’autres équipements».

Quant à la possibilité de poursuivre l’expansion, Luc Boivin, disant bien connaître des compétiteurs tels que les fromageries Saint-Guillaume et Chaudières, a fait observer qu’elles ne sont pas à vendre, mais que si elles le devenaient, «je ne dirais pas non».

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