«C’est certain que nous aurons des pertes» – Michel Bolduc

«C’est certain que nous aurons des pertes» – Michel Bolduc
Le colis suspect laissé à la porte du Journal L'Express a forcé l'évacuation de ce matin de plusieurs commerces et la fermeture de la rue Cormier.

«Le vendredi, c’est toujours une grosse journée. C’est certain que nous aurons des pertes», a affirmé Michel Bolduc, du Buffet Frédéric.

L’entreprise spécialisée dans les services de traiteur et de plats maison a été évacuée ce matin vers 8 h 15 à la suite de la découverte d’un colis suspect laissé à la porte du Journal L’Express.  «Je suis arrivé ici vers 7h55 et il n’y avait rien. Les policiers sont arrivés et ils nous ont demandé d’évacuer», a raconté le propriétaire du commerce situé au 880, de la rue Cormier, près du Journal.

Les  employés débutent leur journée à 7h pour la préparation des repas notamment. Ils étaient en pleine besogne lorsqu’ils ont été contraints de quitter les lieux rapidement. Le commerce a été rouvert autour de 10h. «Nous n’avons pas été ouverts au public, mais les employés ont pu retourner au travail», a indiqué Michel Bolduc en fin d’avant-midi.

Il estime les pertes a  environ 3500 $ tout dépendants la durée de la fermeture à sa clientèle. «Je comprends que les policiers ont un travail à faire», a-t-il ajouté.

De son côté, Guillaume Plante, de l’entreprise familiale Croque-Noix, situé tout près au 785, de la rue Cormier, les activités n’ont pas été freinées par l’imposition d’un large périmètre de sécurité.  «Nous avons même eu des clients. Les gens ne sont pas peureux ! », a-t-il relaté un peu après 11 h ce matin en ajoutant que ce type d’opération policière demeure impressionnante.

«Nous avons établi un périmètre de sécurité par mesure préventive», a indiqué plus tôt dans la journée, la sergente Ingrid Asselin, de la Sûreté du Québec.

En fin d’avant-midi, les artificiers de la Sûreté du Québec sont arrivés sur place pour détecter la nature inoffensive ou pas du colis suspect.

Christian Paquin

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