Le maire Alexandre Cusson et le comité de vigie qu’il a créé pour voir au maintien des services de santé à Drummondville sont en attente d’une solution de la part du CIUSSS depuis la fermeture de la Clinique des urgentologues.
:«Optilab a été mis en place le 1er avril. On est préoccupé parce qu’il y a eu des pertes d’emplois. Le comité est à se pencher là-dessus», a d’abord constaté Alexandre Cusson en parlant d’Optilab, une réforme du ministre Gaétan Barrette visant à centraliser certaines analyses de laboratoire, dont ceux de l’Hôpital Sainte-Croix à Trois-Rivières.
Une question à laquelle le CIUSSS (Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux) devra répondre, selon lui, est dans la suite de la fermeture de la Clinique des urgentologues le 17 mars. «On nous a dit qu’il allait avoir des discussions entre nos équipes médicales et la direction du CIUSSS et qu’on allait nous proposer une solution. Moi je suis en attente de cette solution-là. Où en est le CIUSSS dans son analyse? Si ça bloque, pour quoi ça bloque? On nous a dit en douce, en février, on nous a raconté des histoires pour nous dire qu’on allait restructurer, la restructuration c’était une fermeture le 17 mars… Je m’attends à ce que très bientôt on nous dise où on en est là-dessus».
Le maire drummondvillois a tenu à lever son chapeau aux médecins. «Si la Clinique des urgentologues est fermée, malheureusement ça laisse des patients orphelins, mais nos médecins ont fait des performances extraordinaires en termes de prise en charge. Ils ont augmenté leur nombre de patients. Je pense que le comité de vigie va rencontrer sous peu Martin Beaumont (président du CIUSSS) car ils nous ont montré de l’intérêt à discuter avec nous. Ce qu’on veut, c’est maintenir les services chez nous, des services de qualité comparables aux autres régions», a-t-il fait valoir.
Les membres du comité de vigie, outre Alexandre Cusson, sont Dr Marc-André Allard, Dr Michel Camiré, Nicolas Martel, Audrey Roy, Sylvain St-Onge, Andrée Ouellet, Jean-Pierre Vallée, François Bernard et Pierre Levasseur.
