La fameuse fresque de l’école Saint-Louis-de-Gonzague est disparue

La fameuse fresque de l’école Saint-Louis-de-Gonzague est disparue
Les travaux de rénovation étaient rendus nécessaires compte tenu de l'état du bâtiment qui date des années 1950.

PATRIMOINE. La fresque de l’école Saint-Louis-de-Gonzague est maintenant chose du passée.

 

Un revêtement, sous forme de grands panneaux bruns sur lesquels est inscrit en blanc «École Saint-Louis-de-Gonzague», recouvre maintenant le mur où était cette fresque religieuse.

Les travaux de rénovation étaient rendus nécessaires compte tenu de l’état du bâtiment qui date des années 1950.

«Le temps ayant fait son œuvre, on notait qu’à beaucoup d’endroits sur la devanture, le ciment s’effritait, la brique aussi», indique Bernard Gauthier, directeur adjoint au service des communications à la Commission scolaire des Chênes (CSDC).

La façade de l’école a été refaite dans sa globalité.

«Cela inclut le mur où était la murale, le balcon, les mains courantes (rampes), la porte, le parement de brique et le garage situé à l’extrémité droite du bâtiment», précise-t-il.

Il s’agit d’un investissement de l’ordre de 150 000 $.

Rappelons que le retrait de la fresque religieuse avait suscité la préoccupation du conseil municipal en décembre.

«Évidemment, on comprend et on adhère à tout principe de laïcité, de neutralité, de façon très générale, même très unanime au conseil. Cependant, ce qui nous préoccupe, c’est de voir que graduellement, on efface ces facteurs de mémoire, ces souvenirs qui sont importants pour notre collectivité alors que l’on retrouve ce que des professionnels nous disent être une œuvre d’art publique (…) Je souhaite donc qu’on évite d’aller continuellement dans cette direction-là», avait affirmé Alexandre Cusson, maire de Drummondville.

Tout comme l’avait expliqué le président de la CSDC, Jean-François Houle, M. Gauthier souligne que c’est d’abord par souci de sécurité pour la clientèle et le personnel que ces travaux ont dû être réalisés.

«La murale faisait donc partie de ce "tout" là. Dans ce contexte, ce sont la vétusté de la devanture et la sécurité qui ont dicté ce changement».

Comme cela a déjà été dit dans le passé, la CSDC n’a pas la volonté de retirer les traces du passé.

«Le conseil des commissaires a le souci de garder les éléments patrimoniaux, mais il faut comprendre qu’il y a parfois des réparations qui s’avèrent nécessaires en lien avec la vétusté et la sécurité», soutient-il.

La murale, rappelons-le, illustrait un frère qui enseigne à un jeune garçon. Celui-ci se retrouvait dans un faisceau de lumière projeté par la croix.

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