À cheval au centre-ville : «C’est comme ma voiture»

À cheval au centre-ville : «C’est comme ma voiture»
Alexandre Meunier-Bédard a été intercepté en ville sur le dos de son cheval.

INÉDIT. Une situation plutôt cocasse a été vue jeudi après-midi alors qu’un cavalier urbain a été intercepté par les policiers pendant qu’il circulait dans les rues de Drummondville.

Alexandre Meunier-Bédard, de Saint-Cyrille, circulait à dos de cheval sur la rue des Châtaigniers quand il a été intercepté par les autorités.

«C’est comme ma voiture. Ça ne me coûte pas cher à nourrir et je lui fais faire les sabots aux trois mois en plus de le faire vermifuger annuellement», a-t-il raconté, quelque peu abattu par le billet d’infraction de 149 $ qu’il venait de recevoir. Il se considère tout de même chanceux, car, la dernière fois, un montant supplémentaire de 77 $ avait été ajouté à son billet pour ne pas avoir eu en sa possession un sac pour y déposer les excréments de son cheval.

Pourtant, l’article 636 du règlement municipal de la Ville de Drummondville est clair : «Il est interdit de chevaucher un animal ou de faire de l’équitation sur toute rue ou tout chemin de la municipalité sauf dans le cadre d’activités spéciales dûment autorisées par le conseil.»

Le cavalier compte bien contester son billet en se rapportant à une lettre d’avocat qu’il a en sa possession et qui précise qu’il est en droit de se promener sur la voie publique avec son cheval si celui-ci constitue son principal moyen de transport.

C’est ce qui explique pourquoi il aurait déjà été aperçu au service à l’auto du restaurant McDonald’s de Saint-Charles, selon nos informations.

Rappelons qu’en juillet 2016, un citoyen de Victoriaville a défrayé les manchettes pour les mêmes raisons.

 

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