Problèmes à l’hôpital Sainte-Croix : une rencontre à la mi-février

Problèmes à l’hôpital Sainte-Croix : une rencontre à la mi-février

SANTÉ. Après plusieurs mois à demander une rencontre avec le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec (CIUSSS-MCQ) à propos de la situation problématique du 6e étage de l’hôpital Sainte-Croix, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) voit la lumière au bout du tunnel.

Deux professionnelles de la santé, qui ont préféré garder l’anonymat, ont dénoncé leurs conditions de travail difficiles au Département de médecine spécialisée de l’hôpital Sainte-Croix.

La situation a été dénoncée par la FIQ auprès de l’employeur un peu avant le temps des Fêtes. «Nous avons eu beaucoup de difficultés à discuter avec le CIUSSS, mais on nous a enfin proposé une rencontre à la mi-février. On va enfin pouvoir exposer sérieusement la problématique», ajoute la présidente du bureau de la FIQ à Drummondville Brigitte Roy, en spécifiant que la date n’a toujours pas été déterminée.

Le vice-président de la Fédération de la santé et des services sociaux de la Confédération des syndicats nationaux (FSSS-CSN) du Centre-du-Québec, Claude Audy, dénonce la situation depuis très longtemps. «Ça n’a aucun sens, ce que les professionnels vivent en ce moment. Ils ne savent jamais quand ils vont rentrer, et lorsqu’ils entreront, s’ils auront six, huit ou quatorze patients parce qu’un de leur collègue est tombé malade le matin», décrit celui qui a été préposé aux bénéficiaires pendant trente ans.

 

La présidente du bureau de la FIQ à Drummondville estime d’ailleurs que le problème ne se trouve pas qu’au 6e étage de l’hôpital Sainte-Croix. «Ça ne va pas en s’améliorant, plusieurs départements sont aux prises avec ce problème. Les cas sont de plus en plus lourds et c’est évident qu’il manque de personnel et d’équipements. On voit des employés pleurer dans les corridors…», déplore-t-elle. La présidente cible entre autres le département de gériatrie et celui des soins intensifs de l’hôpital Sainte-Croix, en plus d’un secteur du Centre d’hébergement et de soins longue durée (CHSLD) Frédérick-George-Heriot comme particulièrement problématiques.

 

Les pistes de solutions proposées par les deux syndicats sont complémentaires : si la FSSS-CSN invite les familles à se lever debout pour leurs proches en CHSLD, la FIQ croit que les médecins doivent également supporter leurs collègues. Dans tous les cas, la création de postes à temps plein aiderait certainement les professionnels de la santé.

 

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