L’humour survitaminé de Mariana Mazza débarque à Drummondville

L’humour survitaminé de Mariana Mazza débarque à Drummondville
L'audacieuse Mariana Mazza présente son nouveau spectacle Femme ta gueule.

HUMOUR. Le premier spectacle de Mariana Mazza, «Femme ta gueule», présenté le 9 février à la Maison des arts Desjardins Drummondville, affiche complet!

Véritable boule d’énergie, Mariana Mazza s’impose comme le nouveau phénomène de l’humour. Franc-parler, désinvolture et impertinence sont les principaux ingrédients du cocktail humoristique de l’artiste de 25 ans qui ne cesse de gravir les échelons de la notoriété depuis cinq ans. 

Si cette dernière se défend d’être vulgaire, son premier one woman show  s’adresse toutefois à un public averti de plus de 16 ans. Avec un langage coloré et des sujets crus, l’humoriste lavalloise joue la carte d’un «humour féminin» décomplexé et ne recule devant aucun tabou. 

«Je veux tenir tête à mes convictions et assumer ce que je fais, qui je suis, déclare-t-elle. Je dis tout haut ce que les gens pensent tout bas, et c’est aussi pour ça qu’ils viennent me voir. Ce que je veux avant tout, c’est me sentir libre.» 

Féministe d’un nouveau genre, Mariana Mazza représente une génération de femmes qui revendique le droit à l’inélégance; et n’en déplaise aux standards sexistes enfermant les femmes dans des carcans de bienséance. Avec un humour accessible, une bonne dose de sacres et d’autodérision, elle parvient à gagner le cœur du public québécois.                                                                              

Heureuse de comptabiliser ses 241 174 amis Facebook et ses 18,9K abonnés Twitter, il faut aussi reconnaître que Mariana Mazza est une jeune femme de son temps. 

De plus en plus sollicitée par les médias et le grand public, elle multiplie les apparitions à la télévision et à la radio. Récompensée par le trophée Révélation du Festival Juste pour rire en 2014, elle espère désormais passer au rang «d’artiste confirmée» avec son premier spectacle. Alors, seule sur scène pendant 1 h 30 sans interruption, elle donne tout. 

«Il faut avoir l’esprit vif et les reins solides pour monter sur scène tous les soirs, admet-elle. C’est sûr que parfois la fatigue s’accumule: ça fait cinq ans et le rythme s’accélère encore. Mais c’est ce que j’aime et je considère que je travaille fort pour ça. Ce n’est pas un feu de paille», précise l’artiste au sujet de sa carrière.  

Si le spectacle affiche déjà complet ce 9 février, pas d’inquiétudes : il en reste quelques-uns pour celui du 14 octobre prochain!

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