TRANSPORT. La Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID) se réjouit de la volonté du ministre Laurent Lessard de «pousser» la demande de doubler la voie sur l’autoroute 55 au sud du pont Laviolette.
Le ministre des Transports a confirmé hier que son ministère rassemble actuellement toutes les informations nécessaires afin que le projet soit inclus dans le prochain budget qui sera voté à l’Assemblée nationale. Rappelant que le ministre Lessard avait lui-même martelé que la 55 constituait la dernière autoroute n’ayant pas de plan formel pour son accomplissement, la CCID, par la voie de son président Gerry Gagnon, avait fait valoir que cette autoroute à deux voies deviendrait fort profitable pour les 1700 entreprises manufacturières du territoire.
«Une telle décision, en plus d’avoir le potentiel de réduire les risques d’accidents mortels, représente un vecteur de développement économique important pour le Centre-du-Québec, car la fluidité des déplacements des personnes et des marchandises répond aux besoins de plusieurs de nos entreprises», a-t-il indiqué.
La CCID souhaite que la concrétisation de ce projet soit le début d’une véritable reconnaissance du dynamisme économique du Centre-du-Québec et qu’il sache inspirer les ministres Thériault et Anglade dans le dossier du fonds de diversification et la réalisation de divers projets laissés sur la glace puisque les fonds rendus disponibles en 2012 ont tous été utilisés. «Un dénouement positif dans ces dossiers ferait preuve d’une grande vision pour le développement d’une région des plus dynamiques au Québec», a insisté le président de la CCID.
Il faut dire que depuis plus de 30 ans, la communauté des affaires et les acteurs du développement économique talonnent le gouvernement du Québec afin de développer un véritable axe nord-sud et ainsi favoriser le développement économique du Québec, entre autres, la région Centre-du-Québec.
En avril 2016, la CCID, la CCIBFE et la CCICQ s’étaient d’ailleurs unies pour rappeler au gouvernement l’ampleur des retombées économiques que pourrait entraîner la réalisation du doublement de l’autoroute 55. Cette sortie avait permis de faire bouger le dossier qui était stagnant depuis plusieurs années en plus d’entraîner l’appui des Chambres de commerce de la Mauricie et celle de Sherbrooke. Rapidement, une rencontre avait été tenue avec le ministre des Transports de l’époque, Jacques Daoust, ainsi qu’une rencontre avec les ministres responsables de la Mauricie et du Centre-du-Québec, Julie Boulet et Laurent Lessard.
