Le vent souffle du bon côté pour le campus régional de l’UQTR

Le vent souffle du bon côté pour le campus régional de l’UQTR
Des dizaines de visiteurs ont pu découvrir le nouveau campus de l'UQTR

Le campus universitaire de L’UQTR, ouvert depuis janvier 2016, à Drummondville, a le vent dans les voiles. Le taux d’inscription a grimpé de 30% entre la première et deuxième session, ce qui laisse entrevoir le meilleur à venir. Peut-être même de nouveaux programmes.

Dès la première session de janvier 2016, ce nouveau satellite de l’Université du Québec à Trois-Rivières avait attiré son lot d’intéressés. Pas moins de 600 étudiants s’étaient inscrits. À l’automne, 782 noms figuraient sur la liste des inscriptions, ce qui augure fort bien pour le développement de ce campus régional.

«Lorsque l’on a une augmentation de 5% par année, on considère cela très bien pour une université. Imaginez une hausse de 30%. C’est plus qu’excellent», commentait samedi Jean-Paul Loyer, directeur adjoint au recrutement pour le Bureau de l’international et du recrutement.

En ce jour de Portes ouvertes, Daniel McMahon, le recteur de l’endroit, présent lui aussi, affichait un optimisme évident. «Nous sommes en avance sur le plan de développement d’origine. En avance aussi sur la session d’hiver. Ça nous encourage pour le développement d’autres programmes», a indiqué le recteur.

L’UQTR a bien sûr misé sur des programmes forts  au départ. Cependant, l’ajout d’autres programmes de baccalauréats sont prévus. Mais pas tout de suite. «Nous voulons être certains que nous avons la bonne formule avant d’amener d’autres programmes», a précisé M. McMahon.

Pour le moment, l’UQTR a mis le cap sur un programme d’ingénierie mécanique qui démarrera à l’automne 2017, mais d’autres programmes d’ingénierie pourraient s’ajouter, a tout de même laissé entendre le recteur, en entrevue samedi après-midi.  «Nous allons essayer d’offrir des cours distinctifs avec des couleurs nouvelles», a souligné celui-ci.

Programmes de choix

Il faut savoir ce campus régional de l’UQTR, qui attire aussi bien des Drummondvillois que des gens provenant des villes environnantes, propose quatre programmes menant à un baccalauréat: sciences infirmières, éducation au pré-scolaire et enseignement au primaire, sciences comptables et en administration des affaires, plus spécifiquement en gestion des ressources humaines et marketing.

Celui en génie mécanique sera le 5e baccalauréat à pouvoir être suivi à Drummondville.

L’établissement offre également la possibilité de s’inscrire à un MBA exécutif de même qu’à des programmes courts de 2e cycle et des certificats. Sans parler des cours de l’Université du 3e âge, offerts aux gens de 50 ans et plus et à prix moindre que les cours réguliers.

Si le nombre d’inscriptions est suffisant, le campus de Drummondville pourrait sous peu ouvrir un certificat en Histoire de l’Art.

Entre 13h et 16h,  les visiteurs ont pu découvrir une bibliothèque à la fine pointe de la technologie, un endroit sympathique pour prendre leur café matinal, mais surtout, ils pouvaient voir de près les locaux où sont dispensés les cours.

Ils ont également profité de l’occasion pour rencontrer quelques professeurs en apprendre davantage sur la vie étudiante universitaire, en 2017.

Nouvelle convention

Depuis mercredi dernier, une nouvelle convention collective est en vigueur pour les 900 chargés de cours, dont le contrat de travail avait pris fin en mai 2015. Cette convention a été approuvée par 83 % des syndiqués le 10 septembre, mais ce n’est que la semaine dernière qu’elle a été signée.

Cette entente, qui sera valide durant cinq ans, comprend d’importants gains normatifs, des modifications à la répartition des cours, aux exigences de qualification et un programme de perfectionnement bonifié.

Les chargés de cours peuvent aussi prendre un congé sans solde, sans pour autant perdre leur pointage. Ils ont également gagné trois échelons pour chacune des échelles salariales.

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