AFFAIRES. Depuis le temps que ça se parlait, l’épicerie Métro des Promenades Drummondville a finalement annoncé son déménagement d’à peine une centaine de mètres dans les anciens locaux de Zellers, pour occuper une superficie trois fois plus grande.
Au cours d’une conférence de presse ce matin devant l’entrée intérieure de ce qui deviendra Métro Plus, les dirigeants de l’entreprise québécoise, dont Denis Brisebois, vice-président, opérations de détail, et le franchisé Roch Forcier, ont précisé que l’opération coûtera près de 9 millions de dollars, en raison surtout d’un tout nouveau décor.
«Nous occuperons 44 000 pieds carrés, une superficie semblable au Métro Plus du boulevard Lemire, mais il y aura une grande différence sur le plan du décor qui a été complètement redessiné. Je ne peux vous montrer une esquisse, puisque notre magasin sera l’un des premiers au Québec, avec celui de Sainte-Foy, qui est actuellement en construction», a révélé Denis Brisebois.
Le nouveau magasin de Métro Plus, dont l’ouverture est prévue pour la fin de semaine de Pâques les 15 et 16 avril 2017, créera une vingtaine de nouveaux emplois. Les embauches commenceront après les Fêtes.
«Métro, avec ses trois enseignes (incluant Super C) est un joueur important à Drummondville dans le domaine de l’alimentation, a déclaré le maire Alexandre Cusson, et ce nouveau magasin fait la preuve que ce secteur de la ville continue de se développer à une grande vitesse. Quand on pense qu’il y a 15 ans il n’y avait même pas de logements dans ce secteur…»
L’offre des grandes surfaces en alimentation, malgré la fermeture de Loblaws, est-elle au-dessus de la moyenne à Drummondville? À cette question, Guy Drouin, directeur général de Commerce Drummond, présent à la conférence de presse, répond oui. «Sur le plan local, c’est vrai. C’est un marché hautement compétitif et chacun essaie de se distinguer, encouragé par le fait que notre région connait une croissance soutenue, estimée de 4 à 6 % par année. Je connais plusieurs régions qui nous envient. Toutefois, au niveau régional, l’offre répond aux besoins d’une population qu’on pourrait évaluer à 150 000 personnes. Elle est juste correcte. Car il y a bien des gens de l’extérieur de Drummondville qui s’arrêtent ici pour faire leur épicerie et qui en profitent pour aller dans d’autres magasins. Ce qui se passe actuellement, c’est qu’il y a des bannières qui font des efforts pour moderniser leur offre alimentaire», a-t-il expliqué.
Quant au futur locataire de l’actuel local de Métro, bien situé au centre des Promenades, L’Express a appris qu’il y a des discussions sérieuses, mais il est impossible d’avoir des détails en raison des clauses de confidentialité.
