Métalus: les employés entament un premier moyen de pression

Métalus: les employés entament un premier moyen de pression

CONFLIT. Une trentaine d’employés de Métalus ont manifesté calmement durant une dizaine de minutes, jeudi midi, devant la bâtisse de la rue Rocheleau à Drummondville.

Leur convention collective échouée depuis le 10 mai dernier, les syndiqués réclament sommairement à leur employeur de meilleures conditions de travail, dont une augmentation salariale non définie et un régime de retraite.

Les quelque 80 employés ont rejeté la convention presque unanimement selon le syndicat. Une grève pourrait être déclenchée éventuellement puisqu’un mandat de moyens de pression allant jusqu’à la grève a été accordé dans une proportion de 96 %. Les deux partis se donnent rendez-vous le 14 octobre prochain dans le but de négocier la partie monétaire et d’arriver à une entente. La partie normative de la convention collective est déjà réglée. 
Un conciliateur a d’ailleurs été demandé par la compagnie pour la prochaine rencontre.

«C’est certain qu’on continuera nos moyens de pression d’ici là. L’employeur est fermé pour l’instant. Nos conditions de travail doivent être mises à jour. On est une unité forte et on se tient», a tenu à rappeler le président du syndicat Unifor, Carol Desbiens. 

Le vice-président de Métalus, Alexandre Vincent, a quant à lui comparé la sortie des employés à un «show de boucane».

«Jusqu’à présent, tout se déroule normalement. Aucune séance de médiation ne s’est avérée nécessaire. L’entreprise est présentement en période de recrutement. Je n’aimerais pas que tout cela nuise à sa réputation», a-t-il fait savoir.

«La dernière augmentation suggérée par la partie patronale dans la négociation est une moyenne de 4% par année pendant cinq ans», a précisé le vice-président de l’entreprise en terminant.  

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