DIFFICULTÉS. Branle-bas de combat au Mondial des cultures. Tous les employés ont récemment été mis à pied. Même que selon une source près du dossier, «l’édition 2016 aurait été catastrophique au point où l’événement dans sa forme actuelle n’existera plus».
«Nous sommes dans une période creuse et nous devons prendre de saines décisions. Nous avons donc rencontré tout le personnel la semaine dernière et avons mis temporairement tout le monde sur la glace», a réagi Josée Vendette, vice-présidente du Mondial des cultures.
Jamais dans l’histoire du Mondial le conseil d’administration a dû procéder à un tel exercice.
«Vous comprendrez que si on veut aller récupérer des sous et se replacer, il faut se doter de stratégies. Il n’y a rien d’alarmant, on continue à travailler sur notre planification stratégique amorcée il y a deux ans et voir comment nous pouvons élargir la mission du Mondial. Lorsque nous aurons établi les besoins, au mois de novembre, nous réembaucherons graduellement», précise-t-elle, en tentant de se faire rassurante.
Selon nos sources, seule la comptable demeure en poste pour le moment.
Qui plus est, les rumeurs à l’effet que l’édition 2016 soit la dernière circulent toujours malgré l’engagement du maire Alexandre Cusson, présentement à Beyrouth pour le congrès annuel de l’Association internationale des maires francophones, qui avait confirmé à plusieurs reprises que le 26e Mondial se tiendrait du 6 au 16 juillet 2017.
Malgré une 35e édition pas très reluisante comme le laissent entendre nos sources, au lendemain de cette édition, le président Benoit Villeneuve et la responsable des communications et du marketing Roxanne Champagne avaient dressé un bilan «très satisfaisant» en plus de souligner que l’événement est venu près de manquer de macarons.
Rappelons qu’en février dernier, L’Express rapportait que le Mondial des cultures était aux prises avec de sérieuses difficultés financières. Les états financiers datés du 31 août 2015 faisaient état d’une dette de l’ordre de 278 417 $. Au terme de cette même année, l’organisme avait enregistré un déficit de 54 349 $, un second en deux ans. Il était toutefois plus important en 2014 soit de 134 055 $.
Enfin, moins de dix jours avant la 35e édition qui s’est déroulée du 8 au 18 juillet dernier, on apprenait que le directeur général Charles Guillemette, devait délaisser temporairement ses fonctions pour des raisons médicales. Johanne Marceau, directrice générale des Fêtes du 200e de la Ville de Drummondville, a assuré l’intérim.
