POLITIQUE. Après avoir prêté sa plume aux lecteurs de L’Express pendant 42 ans, Gérard Martin a trouvé une nouvelle manière de redonner, cette fois-ci, aux citoyens de Notre-Dame-du-Bon-Conseil (village). Lundi, on lui a confié un tout nouveau rôle, celui de conseiller.
Il remplacera la conseillère Jinny Côté, qui a été forcée de démissionner dernièrement en raison d’un déménagement. Il n’y aura donc pas d’élection partielle le 2 octobre prochain pour combler le siège n.3, puisque M. Martin est le seul candidat ayant démontré de l’intérêt pour ce poste, même si l’auteure de ces lignes a appris qu’il n’était pas du tout dans ses plans que de devenir conseiller.
«Des gens et d’autres élus m’ont approché dernièrement pour que je remplace la conseillère. J’aime beaucoup mon milieu, ça fait des années que je m’implique dans la communauté. On m’a confié la responsabilité du Comité des Loisirs et c’est quelque chose que j’affectionne particulièrement. C’est une belle expérience qui se présente», a commenté le nouveau conseiller. Lundi, il a siégé pour la première fois au conseil municipal du village.
Lorsque questionné à savoir s’il compte se présenter aux prochaines élections municipales de 2017, Gérard Martin a préféré rester discret, précisant que ce mandat de plus d’un an lui donnera l’occasion de voir s’il a de l’intérêt.
«Je n’en fais pas un dossier, mais si j’ai l’occasion de rapprocher le village et la paroisse de Notre-Dame-du-Bon-Conseil, je vais le faire, car c’est quelque chose qui me préoccupe. On est une grande collectivité séparée en deux. Il y a des rapprochements à faire», a glissé plus gravement M. Martin au bout du fil.
Un «break» d’écriture
Retraité depuis près d’un an, le journaliste prend ce qu’il décrit comme une année sabbatique d’écriture, pour son plus grand bien. «On y a va au rythme de la retraite», qu’il ajoute. À son départ des bureaux de L’Express, en novembre 2015, Gérard Martin avait quelques projets d’écriture en tête, comme une idée de pièce de théâtre dont le décor serait une salle de rédaction. «Les projets sont encore en suspens. Le départ de quelqu’un, c’est quelque chose d’imprévu et c’est une belle opportunité qui s’ouvrait», a-t-il fait valoir en terminant.
