HOCKEY-BALLE. Dans le milieu du deck-hockey, la réputation de Drummondville n’est plus à faire. Sept athlètes ainsi qu’un responsable de DekHockey Drummond s’apprêtent à participer au championnat du monde de hockey-balle à trois contre trois, du 20 au 24 septembre, près de Montréal.
HOCKEY-BALLE. Dans le milieu du deck-hockey, la réputation de Drummondville n’est plus à faire. Sept athlètes ainsi qu’un responsable de DekHockey Drummond s’apprêtent à participer au championnat du monde de hockey-balle à trois contre trois, du 20 au 24 septembre, près de Montréal.
Alors que Vanessa De Grandpré, Stéphanie Savoie et Ariane Monast-Audet ont percé l’équipe féminine du Québec, Yanick Ross, Sylvain Provencher et Christian Aubry ont été retenus au sein de la formation masculine québécoise dans la catégorie des maîtres (40 ans et plus). Quant à Claude Houle-Lavigne, elle a été sélectionnée au sein de l’équipe féminine du Canada. Le mois dernier, l’attaquante droitière a remporté le championnat provincial à trois contre trois disputé à Québec.
Ces sept joueurs se frotteront aux représentants d’une quinzaine de pays sur les surfaces de jeu du complexe JC Perreault de Saint-Roch-de-l’Achigan.
Pratiquant le deck-hockey depuis sept ans, Vanessa De Grandpré s’est dite privilégiée de faire partie de l’élite de cette discipline au pays. L’attaquante de 31 ans estime que le Québec possède le potentiel pour décrocher la médaille d’or.
«C’est notre objectif. On forme une équipe complète, très rapide et très marqueuse. On a aussi une excellente gardienne. On sera difficile à battre. On ne connaît pas vraiment nos adversaires, sauf le Canada qui sera assurément à surveiller», a lancé cette professeure d’éducation physique originaire de Sainte-Brigitte-des-Saults.
Comparativement au jeu à cinq contre cinq, le jeu à trois contre trois est encore davantage basé sur la vitesse.
«Il faut toujours être en mouvement. Il n’y a jamais de moment de repos. C’est très exigeant physiquement, surtout pour le cardio.»
Alors que De Grandpré se décrit comme une joueuse complète dotée d’une bonne vision du jeu, Savoie, ex-receveuse au sein de l’équipe canadienne de baseball féminin, est reconnue comme une attaquante de puissance bien servie par un lancer dangereux. Quant à Monast-Audet, sa polyvalence lui permet d’évoluer tant en attaque qu’en défensive.
«À Drummondville, on forme l’une des plus belles ligues au Québec. Le niveau de compétition est très relevé. Comme on joue dans un bon calibre, on est très compétitifs lorsqu’on joue dans des tournois importants», a expliqué De Grandpré.
Dans la catégorie des maîtres, le Québec fait également figure de favori avec le Canada. Évoluant ensemble depuis une quinzaine d’années, Ross, Provencher et Aubry ont mis la main sur de nombreux championnats au fil des ans.
«On est trois grands passionnés, trois fous de deck-hockey. On en mange été comme hiver. C’est pour ça qu’on se tient en forme, même à 40 et 41 ans. On est très fiers d’avoir été sélectionnés pour représenter le Québec. On est très motivés et on vise rien de moins que l’or», a lancé Yanick Ross.
Évoluant à l’attaque, les trois Drummondvillois se complètent à merveille. Tandis que Ross est réputé pour ses qualités de passeur et sa capacité à contrôler le jeu, Provencher se démarque par sa vitesse et ses mains agiles. Véritable rassembleur dans l’âme, Aubry est craint tant pour sa capacité à fabriquer des jeux qu’à les compléter avec son tir foudroyant.
Pour sa part, Martin Allard s’assurera du bon fonctionnement du championnat du monde dans ses fonctions de directeur des opérations hockey du tournoi. Le copropriétaire de DekHockey Drummond s’est dit fier de constater que son organisation ait formé sept joueurs de calibre mondial.
«Ça démontre que notre sport est en santé à Drummondville. L’engouement grandit d’une année à l’autre. Avec 6000 joueurs, quatre surfaces de jeu extérieures et deux intérieures, on est définitivement la plus grosse ligue au Canada», a fait valoir Allard.
Organisé par la Fédération mondiale de hockey balle en collaboration avec les responsables de la Coupe Burrows, le championnat mondial en est à sa deuxième édition. En 2015, l’événement s’était tenu en Slovaquie.
«Le Canada a gagné le tournoi l’an passé, mais il rencontrera plus d’adversité cette année. Les autres équipes, à commencer par le Québec, l’attendent de pied ferme», a affirmé Allard.
N’eût été les dates de l’événement, le Drummondvillois Danick Martel aurait sans doute été sélectionné au sein de l’équipe canadienne masculine. À compter du 19 septembre, l’attaquant de 21 ans participera toutefois au camp des recrues des Flyers de Philadelphie.
Au deck-hockey, Martel a pris part au championnat canadien tenu plus tôt cet été à Richmond, en Colombie-Britannique. Nommé joueur le plus utile du tournoi, ce joueur rapide et électrisant a aidé le Red Lite de Montréal à rafler la médaille d’or.
