ÉDUCATION. «Le risque zéro n’existe pas et personne n’est à l’abri d’une cyberattaque. Ce qui s’est passé à la Commission scolaire des Appalaches nous préoccupe beaucoup et nous avons hâte d’avoir les résultats de l’enquête afin que ça nous serve dans le futur».
Malgré une surveillance constante du réseau informatique de la Commission scolaire des Chênes (CSDC) et des mesures régulières pour le solidifier, Claude Dufour, directeur du Service des technologies de l’information, est conscient qu’une cyberattaque d’une telle envergure peut frapper n’importe quand.
«On souhaite que ça n’arrive jamais et on fait tout ce qu’on peut pour diminuer le risque», assure-t-il, en soulignant que la vigilance est augmentée depuis que les pirates informatiques, qui demanderaient même une rançon, se sont infiltrés dans le réseau de la Commission scolaire des Appalaches.
«Nous avons connu de petites attaques dans le passé, par exemple, sur un appareil ou récemment, sur nos sites web, mais rien de comparable.»
La sécurité informatique, souligne-t-il, est une préoccupation constante au sein de son équipe. Des mises à jour automatiques se réalisent régulièrement et des vigies sont constamment effectuées. L’ensemble du personnel de la CSDC est également sensibilisé aux risques potentiels et chaque élément nouveau leur est transmis.
«Nos mécanismes de sécurité ont évolué avec le temps. Par exemple, tous les équipements qui sont considérés "critiques" sont doublés en cas de problème autant s’il y avait un incendie qu’une cyberattaque, de façon à ce qu’on se relève facilement. On s’assure aussi de solidifier tout ce qui semble vulnérable»
«Nous avons également un système automatisé qui gère le trafic afin de s’assurer qu’aucun virus ne se propage ou que personne n’entre dans le réseau. Des rapports sont produits quotidiennement et nous en prenons connaissance.»
Les résultats de l’enquête risquent d’être forts utiles et sont attendus impatiemment du côté de M. Dufour.
«Lorsque nous en saurons davantage, nous pourrons faire les vérifications nécessaires de notre réseau et apporter, s’il y a lieu, les modifications.»
