Poules urbaines : Granby compte s’inspirer de Drummondville

Poules urbaines : Granby compte s’inspirer de Drummondville
Bien que le projet soit toujours à un état embryonnaire à la ville de Granby

AGRICULTURE URBAINE. Bien que de nombreux aspects doivent encore être étudiés par la Ville de Granby avant de se lancer dans le projet de poules urbaines, le maire Pascal Bonin est ouvert à l’idée : sa réglementation en la matière sera d’ailleurs inspirée par celle de Drummondville, en vigueur depuis le printemps dernier.

La quantité de poules dont les gens vont vouloir se débarrasser une fois l’hiver venu et la façon de procéder seront deux aspects auquel il portera attention pour ses propres réglements.

Les principales inquiétudes du maire concernent toutefois un contexte plus large. «Un moment donné, les poules ne suffiront plus. Si on dit oui pour ça, est-ce qu’on dira oui aux chèvres, aux chevaux et aux autres animaux de la ferme ?»

Un comité sera formé pour étudier le dossier et réunira des citoyennes, des représentants de la MRC de la Haute-Yamaska, un vétérinaire et des employés de la Société protectrice des animaux et du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). Il sera également présidé par un conseiller municipal et par le Service d’urbanisme de la Ville de Granby.

La Ville de Sherbrooke devrait également statuer sur le sujet au printemps 2017, et des pétitions circulent entre autres à Rimouski et à Laval pour que les poules soient acceptées en milieu urbain. Rappelons qu’un mois après l’adoption du règlement, 36 permis avaient été octroyés sur le territoire de Drummondville.

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