FAILLITE. C’est une faillite qui a conduit Remise Grandmont à procéder le 4 juin dernier à un encan lui permettant de liquider les derniers articles liés au fonctionnement de l’entreprise spécialisée dans la fabrication de cabanons.
Une grue, deux garages, six camions, huit remorques, deux chariots élévateurs, 13 cabanons, de la machinerie et des équipements divers ont été mis en vente par Encan Talbot.
Selon le registre du Bureau du surintendant des faillites, au moment de lancer la procédure officielle, le 16 mars 2016, le total des actifs était estimé à 329 231 $ alors que les passifs s’élevaient à 2 964755 $.
Localisée au 1205, rue Bergeron, dans le parc industriel de Drummondville, Remise Grandmont s’est hissé dans le top 3 des fabricants au Québec, tout simplement parce que, disait-on dans le milieu, ses cabanons et ses gloriettes étaient mieux bâtis.
L’année dernière, la Société de développement économique de Drummondville (SDED) a octroyé aux propriétaires de l’entreprise, Réal Grandmont et son fils Steve Grandmont, un prêt de 100 000 $ du Fonds local d’investissement (FLI), afin de réaliser un ambitieux projet d’automatisation et modernisation des équipements, dont un logiciel de gestion client et de vente 3D à la fine pointe de la technologie. Ce prêt, selon la SDED, devait permettre de compléter le montage financier initial de 600 000 $, sur un projet final de 1,1 M$.
«Nous avons des garanties», s’est limité à dire Martin Dupont, directeur général de la SDED, conscient que des négociations restent à compléter.
