MISSION. Après la mission de recrutement à Paris, la Société de développement économique de Drummondville (SDED) et Soucy Rivalair se sont dirigés sur Tunis pour y recruter des machinistes expérimentés.
C’est ce que fait savoir la SDED sur sa page Facebook, en précisant que «trois arguments nous ont motivés à cibler la Tunisie comme territoire de recrutement à l’international. Premièrement, la formation y est similaire à celle offerte au Québec. Deuxièmement, nous y retrouvons plusieurs sous-traitants dédiés aux secteurs de l’aéronautique et de l’automobile. Ainsi, les machinistes tunisiens travaillent sur de l’équipement moderne, à la fine pointe de la technologie. Finalement, l’incomparable collaboration de nos collaborateurs tunisiens nous apparaissait être un gage de réussite».
Comme l’a souligné Martin Dupont, directeur général de la SDED, qui n’a toutefois pas fait le voyage en Tunisie, ce recrutement s’est tenu à la suite des Journées Québec des 28 et 29 mai. «Le processus n’est pas encore complété. Ce sont des tests et, après leur analyse, l’élite sera convoquée, à nouveau, pour un entretien final et décisif avec l’équipe de travail au Québec. C’est l’employeur qui verra à retenir un ou des candidats», a-t-il souligné.
Sur place, la SDED et Soucy Rivalair ont effectué des entretiens rigoureux, pour identifier les plus performants. Par la suite, ils ont soumis ces candidats à un test d’évaluation des compétences techniques. «En fin de journée, ceux-ci furent convoqués à une rencontre visant à expliquer la suite de la démarche. Nous avons aussi pris un moment pour leur présenter sommairement les procédures d’immigration et répondre à leurs questions. Les candidats sélectionnés recevront une proposition d’embauche. Puis, nous lancerons les procédures d’immigration pour chacun des candidats qui s’entendra avec Soucy Rivalair et nous porterons une attention particulière à leur intégration tout comme à celle de chacun des membres de leur famille», d’expliquer la page Facebook de la SDED.
«C’est l’un des outils que nous avons pour aider à combler des postes dans nos entreprises, expose M. Dupont. Mais il y a aussi notre système d’éducation et les formations qui doivent contribuer à satisfaire les besoins des entrepreneurs, qui cherchent des spécialistes pour opérer des machines qui valent des millions de dollars. Depuis le début de ces missions de recrutement, qui se tiennent deux fois par année depuis cinq ans, nous avons accueilli une cinquantaine de travailleurs de l’étranger, qui avaient l’expérience recherché. On veut des travailleurs, pas des chômeurs».
La prochaine mission de recrutement en Europe se tiendra les 19 et 20 novembre prochain.
